Paracétamol : le “calme-douleur” universel
C’est le médicament le plus pris en France. Et pour une bonne raison : il est efficace, bien toléré et généralement sans danger lorsqu’on respecte les doses. Le paracétamol agit de deux façons :
- Il soulage la douleur (mal de tête, mal de ventre, douleur musculaire…).
- Il fait baisser la fièvre.
Ce qu’il ne fait pas : il n'agit pas sur l’inflammation. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne “soigne” rien. Il rend juste l’inconfort supportable le temps que le corps fasse son travail.
Quand est-il idéal ? Maux de tête, fièvre, courbatures, syndrome grippal, douleurs diffuses ou modérées, grossesse (c’est celui qu’on privilégie). Les limites du paracétamol : le vrai danger, c’est le surdosage, qui peut abîmer le foie.
D’où l’importance de ne jamais dépasser les doses maximales quotidiennes, surtout si on consomme de l’alcool.
- Il soulage la douleur (mal de tête, mal de ventre, douleur musculaire…).
- Il fait baisser la fièvre.
Ce qu’il ne fait pas : il n'agit pas sur l’inflammation. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne “soigne” rien. Il rend juste l’inconfort supportable le temps que le corps fasse son travail.
Quand est-il idéal ? Maux de tête, fièvre, courbatures, syndrome grippal, douleurs diffuses ou modérées, grossesse (c’est celui qu’on privilégie). Les limites du paracétamol : le vrai danger, c’est le surdosage, qui peut abîmer le foie.
D’où l’importance de ne jamais dépasser les doses maximales quotidiennes, surtout si on consomme de l’alcool.
Anti-inflammatoires : les “éteigneurs de feu”
Ibuprofène, kétoprofène, diclofénac… Ces médicaments sont très différents du paracétamol. Ils agissent à la source du problème : ils calment l’inflammation, qui est souvent la cause réelle de la douleur.
L’inflammation, c’est ce qui provoque : Rougeur; chaleur; gonflement; douleur locale.
Quand un anti-inflammatoire est plus efficace ?
-Entorse,
-choc ou traumatisme,
-maux de dos d’origine musculaire,
-douleurs articulaires,
-poussée inflammatoire,
-règles douloureuses (souvent plus efficaces que le paracétamol),
-douleurs dentaires.
En clair : quand une zone est rouge, gonflée, douloureuse, chaude… un anti-inflammatoire est beaucoup plus adapté. Les risques à connaître. Ils peuvent :
• Irriter ou abîmer l’estomac,
• augmenter certains risques en cas d’infections virales,
• être déconseillés en cas d’ulcère, grossesse, problèmes rénaux,
• aggraver une varicelle (risque très important).
Ils doivent toujours être pris avec de la nourriture, jamais à jeun.
L’inflammation, c’est ce qui provoque : Rougeur; chaleur; gonflement; douleur locale.
Quand un anti-inflammatoire est plus efficace ?
-Entorse,
-choc ou traumatisme,
-maux de dos d’origine musculaire,
-douleurs articulaires,
-poussée inflammatoire,
-règles douloureuses (souvent plus efficaces que le paracétamol),
-douleurs dentaires.
En clair : quand une zone est rouge, gonflée, douloureuse, chaude… un anti-inflammatoire est beaucoup plus adapté. Les risques à connaître. Ils peuvent :
• Irriter ou abîmer l’estomac,
• augmenter certains risques en cas d’infections virales,
• être déconseillés en cas d’ulcère, grossesse, problèmes rénaux,
• aggraver une varicelle (risque très important).
Ils doivent toujours être pris avec de la nourriture, jamais à jeun.
Comment choisir rapidement ?
Le guide ultra simple. Voici la règle que les médecins utilisent réellement :
- Douleur sans inflammation → Paracétamol.
Exemples : migraine, fièvre, fatigue, courbatures.
- Douleur avec inflammation → Anti-inflammatoire.
Exemples : entorse, douleur articulaire, mal de dos aigu, chocs, règles.
Forte fièvre → Paracétamol d’abord. Si ça ne baisse pas, alors on alterne selon les recommandations médicales.
- Douleur virale (grippe, covid, angine) → Paracétamol.
Les anti-inflammatoires sont à éviter.
Mal de dents → Anti-inflammatoire souvent plus efficace. Parce que c’est une douleur inflammatoire.
Cette distinction change absolument tout dans l’efficacité du traitement.
- Douleur sans inflammation → Paracétamol.
Exemples : migraine, fièvre, fatigue, courbatures.
- Douleur avec inflammation → Anti-inflammatoire.
Exemples : entorse, douleur articulaire, mal de dos aigu, chocs, règles.
Forte fièvre → Paracétamol d’abord. Si ça ne baisse pas, alors on alterne selon les recommandations médicales.
- Douleur virale (grippe, covid, angine) → Paracétamol.
Les anti-inflammatoires sont à éviter.
Mal de dents → Anti-inflammatoire souvent plus efficace. Parce que c’est une douleur inflammatoire.
Cette distinction change absolument tout dans l’efficacité du traitement.
Les erreurs les plus courantes (et dangereuses)
1. Prendre des anti-inflammatoires pour la grippe. Erreur très fréquente. En cas d’infection virale, ils peuvent aggraver les complications. On évite.
2. Doubler les doses de paracétamol sans compter. Certains cumulent Doliprane + Efferalgan + médicaments pour le rhume… sans réaliser qu’ils contiennent aussi du paracétamol. C’est le piège le plus courant.
3. Prendre de l’ibuprofène à jeun. Ça favorise les ulcères et brûlures d’estomac.
4. Penser que c’est sans risque parce que c’est “en vente libre”. C’est faux. Les anti-inflammatoires sont efficaces, mais ce sont des médicaments puissants avec des contre-indications précises.
2. Doubler les doses de paracétamol sans compter. Certains cumulent Doliprane + Efferalgan + médicaments pour le rhume… sans réaliser qu’ils contiennent aussi du paracétamol. C’est le piège le plus courant.
3. Prendre de l’ibuprofène à jeun. Ça favorise les ulcères et brûlures d’estomac.
4. Penser que c’est sans risque parce que c’est “en vente libre”. C’est faux. Les anti-inflammatoires sont efficaces, mais ce sont des médicaments puissants avec des contre-indications précises.
Peut-on combiner les deux ?
Oui… mais pas n’importe comment. On peut alterner paracétamol et ibuprofène dans certaines situations, notamment douleurs importantes ou forte fièvre.
Mais uniquement si :
- on respecte les doses,
- on espace les prises,
- on n’a pas de contre-indications,
- on ne mélange pas deux anti-inflammatoires entre eux.
Ce n’est pas dangereux si c’est bien fait, mais c’est inutile dans beaucoup de cas.
Mais uniquement si :
- on respecte les doses,
- on espace les prises,
- on n’a pas de contre-indications,
- on ne mélange pas deux anti-inflammatoires entre eux.
Ce n’est pas dangereux si c’est bien fait, mais c’est inutile dans beaucoup de cas.
Le “bon sens pharmaceutique” : un exemple concret
Imaginons trois situations :
- Vous avez 39° de fièvre + maux de tête → Paracétamol. L’inflammation n’est pas locale, le paracétamol est plus sûr.
- Vous vous êtes tordu la cheville → Anti-inflammatoire. Ici, l’inflammation est la cause de la douleur.
- Vous avez mal au ventre pendant les règles → Anti-inflammatoire. Ils agissent sur les prostaglandines, responsables de la douleur.
On amène enfin du sens logique au choix du médicament.
- Vous avez 39° de fièvre + maux de tête → Paracétamol. L’inflammation n’est pas locale, le paracétamol est plus sûr.
- Vous vous êtes tordu la cheville → Anti-inflammatoire. Ici, l’inflammation est la cause de la douleur.
- Vous avez mal au ventre pendant les règles → Anti-inflammatoire. Ils agissent sur les prostaglandines, responsables de la douleur.
On amène enfin du sens logique au choix du médicament.
Ce qu’il faut retenir en une phrase
Paracétamol = douleur + fièvre. Anti-inflammatoires = douleur + inflammation.
Ce n’est pas qu’une question d’habitude : c’est une question de comprendre ce que votre corps vous dit.
Ce n’est pas qu’une question d’habitude : c’est une question de comprendre ce que votre corps vous dit.












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