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Doliprane, Advil, Nurofen : comment choisir le bon médicament pour la bonne douleur ?

Le guide clair et sans jargon


Ils sont dans toutes les armoires à pharmacie. Doliprane, Dafalgan, Efferalgan, Advil, Nurofen, Ibuprofène… On les utilise parfois sans réfléchir, en mode automatique : “J’ai mal ? Je prends un cachet.”

Sauf que derrière ces petites gélules blanches se cachent deux familles de médicaments très différentes, avec des rôles opposés, des risques distincts… et surtout des situations où l’un fonctionne beaucoup mieux que l’autre.

Le problème, c’est que 80 % des gens ne savent pas réellement quand utiliser un paracétamol et quand privilégier un anti-inflammatoire. Résultat : on soulage mal la douleur, ou pire, on aggrave certaines situations sans le savoir.

Cet article est là pour remettre les choses au clair, simplement, sans jargon médical, mais avec une vraie rigueur scientifique.



Paracétamol : le “calme-douleur” universel

C’est le médicament le plus pris en France. Et pour une bonne raison : il est efficace, bien toléré et généralement sans danger lorsqu’on respecte les doses. Le paracétamol agit de deux façons :

- Il soulage la douleur (mal de tête, mal de ventre, douleur musculaire…).
- Il fait baisser la fièvre.

Ce qu’il ne fait pas : il n'agit pas sur l’inflammation. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne “soigne” rien. Il rend juste l’inconfort supportable le temps que le corps fasse son travail.

Quand est-il idéal ? Maux de tête, fièvre, courbatures, syndrome grippal, douleurs diffuses ou modérées, grossesse (c’est celui qu’on privilégie). Les limites du paracétamol : le vrai danger, c’est le surdosage, qui peut abîmer le foie.

D’où l’importance de ne jamais dépasser les doses maximales quotidiennes, surtout si on consomme de l’alcool.

Anti-inflammatoires : les “éteigneurs de feu”

Ibuprofène, kétoprofène, diclofénac… Ces médicaments sont très différents du paracétamol. Ils agissent à la source du problème : ils calment l’inflammation, qui est souvent la cause réelle de la douleur.

L’inflammation, c’est ce qui provoque : Rougeur; chaleur; gonflement; douleur locale.

Quand un anti-inflammatoire est plus efficace ?

-Entorse,
-choc ou traumatisme,
-maux de dos d’origine musculaire,
-douleurs articulaires,
-poussée inflammatoire,
-règles douloureuses (souvent plus efficaces que le paracétamol),
-douleurs dentaires.

En clair : quand une zone est rouge, gonflée, douloureuse, chaude… un anti-inflammatoire est beaucoup plus adapté. Les risques à connaître. Ils peuvent :

• Irriter ou abîmer l’estomac,
• augmenter certains risques en cas d’infections virales,
• être déconseillés en cas d’ulcère, grossesse, problèmes rénaux,
• aggraver une varicelle (risque très important).

Ils doivent toujours être pris avec de la nourriture, jamais à jeun.

Comment choisir rapidement ?

Le guide ultra simple. Voici la règle que les médecins utilisent réellement :

- Douleur sans inflammation → Paracétamol.

Exemples : migraine, fièvre, fatigue, courbatures.

- Douleur avec inflammation → Anti-inflammatoire.

Exemples : entorse, douleur articulaire, mal de dos aigu, chocs, règles.

Forte fièvre → Paracétamol d’abord. Si ça ne baisse pas, alors on alterne selon les recommandations médicales.

- Douleur virale (grippe, covid, angine) → Paracétamol.

Les anti-inflammatoires sont à éviter.

Mal de dents → Anti-inflammatoire souvent plus efficace. Parce que c’est une douleur inflammatoire.

Cette distinction change absolument tout dans l’efficacité du traitement.

Les erreurs les plus courantes (et dangereuses)

1. Prendre des anti-inflammatoires pour la grippe. Erreur très fréquente. En cas d’infection virale, ils peuvent aggraver les complications. On évite.

2. Doubler les doses de paracétamol sans compter. Certains cumulent Doliprane + Efferalgan + médicaments pour le rhume… sans réaliser qu’ils contiennent aussi du paracétamol. C’est le piège le plus courant.

3. Prendre de l’ibuprofène à jeun. Ça favorise les ulcères et brûlures d’estomac.

4. Penser que c’est sans risque parce que c’est “en vente libre”. C’est faux. Les anti-inflammatoires sont efficaces, mais ce sont des médicaments puissants avec des contre-indications précises.

Peut-on combiner les deux ?

Oui… mais pas n’importe comment. On peut alterner paracétamol et ibuprofène dans certaines situations, notamment douleurs importantes ou forte fièvre.

Mais uniquement si :

- on respecte les doses,
- on espace les prises,
- on n’a pas de contre-indications,
- on ne mélange pas deux anti-inflammatoires entre eux.

Ce n’est pas dangereux si c’est bien fait, mais c’est inutile dans beaucoup de cas.

Le “bon sens pharmaceutique” : un exemple concret

Imaginons trois situations :

- Vous avez 39° de fièvre + maux de tête → Paracétamol. L’inflammation n’est pas locale, le paracétamol est plus sûr.

- Vous vous êtes tordu la cheville → Anti-inflammatoire. Ici, l’inflammation est la cause de la douleur.

- Vous avez mal au ventre pendant les règles → Anti-inflammatoire. Ils agissent sur les prostaglandines, responsables de la douleur.

On amène enfin du sens logique au choix du médicament.

Ce qu’il faut retenir en une phrase

Paracétamol = douleur + fièvre. Anti-inflammatoires = douleur + inflammation.

Ce n’est pas qu’une question d’habitude : c’est une question de comprendre ce que votre corps vous dit.

Vendredi 12 Décembre 2025



Rédigé par Salma Chmanti Houari le Vendredi 12 Décembre 2025

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