L’exemple s’impose presque tout seul. Prenez Benyamin Netanyahou. Depuis des années, son logiciel politique fonctionne sur un mode binaire : sécurité d’Israël d’un côté, effacement des Palestiniens de l’autre. Un code simple, mais qui génère des boucles infinies de violences, de blocus et d’impasses diplomatiques.
Une IA, au contraire, n’aurait pas d’ego à flatter, pas d’électorat à séduire, pas de coalition à entretenir avec des extrêmes. Elle calculerait froidement le rapport coûts/bénéfices d’un bombardement, d’un siège ou d’une colonisation. Et la conclusion, rationnelle, tomberait comme un verdict : la politique actuelle n’apporte ni sécurité durable aux Israéliens, ni dignité aux Palestiniens encore moins ne respecte le droit international. En langage d’algorithme, c’est une stratégie perdante sur toute la ligne.
On peut sourire à l’idée d’un “Premier ministre IA”, mais regardons la logique :
– Une machine n’a pas d’intérêt dans le statu quo. Elle ne capitalise pas sur la peur.
– Elle ne nourrit pas sa carrière de l’éternelle promesse de “gérer la menace”.
– Elle ne choisit pas le court terme électoral contre la stabilité de long terme.
– Une machine sait que Chaque colonisation coûte plus cher en instabilité qu’elle ne rapporte en terres.
– Enfin une machine sait que les palestiniens sont des "êtres humains vivants".
Dans une telle équation, la conclusion aurait de quoi effrayer Netanyahou : accorder des droits égaux, lever les blocus, favoriser la coopération économique, investir dans l’éducation commune, la sécurité des israëliens et non dans des guerres "préventive". Non par bonté d’âme, mais parce que c’est le seul calcul rationnel qui maximise la paix et minimise les coûts.
Bien sûr, confier les rênes à une IA ouvre d’autres gouffres : qui la programme, qui contrôle ses biais, qui en assume les dérives ? Mais quand on observe la politique israélienne actuelle, minée par les manipulations, les colères instrumentalisées et les impasses répétées, la tentation est forte de se demander : un algorithme froid ne ferait-il pas mieux qu’un dirigeant chauffé à blanc par ses ambitions personnelles ?
Peut-être qu’un jour, l’histoire retiendra que les humains ont construit des IA pour les libérer de leurs propres passions destructrices. Et que les Palestiniens auraient trouvé dans une machine sans haine plus de justice que dans des décennies de promesses humaines jamais tenues.












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