Incroyable Roja 


Pour leur troisième participation au Mondial, les espagnoles de Jorge Vilda ont atteint le Graal à force de maîtrise collective et d'une très bonne technique individuelle.

Il n’aura fallu que trois éditions (2015, 2019, 2023) pour que la Roja s’envole sur le toit du monde. Bousculées avant le Mondial par des tempêtes extra-sportives entre les joueuses et la fédération et surtout le sélectionneur Jorge Vilda, les Espagnoles ont battu les Anglaises, favorites, pour devenir championnes du monde pour la première fois de leur histoire.

Au terme d'un match qu'elle a copieusement dominée, l'Espagne s'est imposée dimanche face à l'Angleterre, en finale de la Coupe du monde féminine de football (1-0). Sur la pelouse de l'Olympic Stadium de Sydney, il aura suffi d'un seul et unique but, signé Olga Carmona, pour valider le premier sacre de la sélection ibérique dans la compétition.

Alors qu'une ambiance particulièrement tendue existait depuis plus d'un an entre certaines joueuses et le staff, tout ce petit monde aura su passer outre pour atteindre son but. Pour l'Angleterre en revanche, la déception est grande.

Les Anglaises justement, ont plutôt mieux débuté la rencontre. Mais les premières minutes et la barre transversale trouvé par Hemp (16e) n'auront été qu'illusoires. Car rapidement, ce sont les Espagnoles qui ont pris le jeu à leur contre. Multipliant les passes, les filles Jorge Vilda se sont crée de nombreux espaces et c'est finalement de manière logique qu'Olga Carmona a envoyé la balle la première au fond des filets anglais (1-0, 29e).
Le score aurait même pu être bien plus corsé à la pause, si Paredes (37e), et surtout Paralluela (poteau à la 45+2), avaient été plus précises.

Sur le toit du monde 

Dans les faits, la Roja a réussi à faire déjouer cette équipe d'Angleterre qui n'arrivera jamais à trouver de solutions face au pressing haut et à la très bonne possession des Espagnoles .
Cette équipe d'Espagne revient franchement de très loin car elle avait été battue quatre buts à zéro par le Japon et puis, elle a vécu des péripéties très agitées tout au long de l'année.

En effet, ayant subi la fronde de ces joueuses qui ne voulaient plus de lui , l'entraîneur Jorge Vilda a été maintenu à son poste et a gardé ka confiance de sa fédération.

En comparaison, la fédération française avait vite fait de licencier Corinne Diacre et de débaucher Hervé Renard d'Arabie Saoudite. 
Pour résumer, l'Espagne mérite largement son titre vu la qualité et le niveau de jeu proposés .A souligner que la Suède s'est adjugé la troisième place en remportant le match de classement face à l'Australie par deux buts à zéro. Cette édition aura donc délivré  un podium cent pour cent européen .