Dans son discours, Lekjaa a souligné que « l’arbitrage, tout comme les autres aspects du football – joueurs, entraîneurs et formation – nécessite un travail continu et progressif pour se perfectionner. Atteindre une prestation parfaite en arbitrage reste un défi, et des imperfections existeront toujours, mais elles doivent être corrigées grâce à un effort constant et une évaluation constructive ».
Il a également insisté sur la nécessité de s’éloigner des critiques non fondées et de favoriser une évaluation claire et objective : « Je suis attentivement les débats sur l’arbitrage et les réactions qui en résultent. Je pense que ces discussions doivent se baser sur une logique de construction et de progrès ».
Lekjaa a ensuite évoqué la complexité du métier d’arbitre, affirmant : « L’arbitrage, à l’instar de la justice, est une mission complexe régie par la loi. Malgré les évolutions des règles du jeu et des technologies, la tâche de l’arbitre reste difficile, car il doit prendre des décisions cruciales en un instant. Cela exige une conscience éthique permanente dans la vie de l’arbitre. L’arbitrage ne peut être juste et objectif que si l’éthique en est la base ».
Enfin, il a partagé ses ambitions pour l’arbitrage marocain au niveau international : « Notre objectif est d’avoir entre 10 et 15 arbitres marocains présents dans les grandes compétitions internationales, et de maintenir notre présence dans les matchs majeurs de la Coupe du Monde et de la Coupe d’Afrique des Nations. Nous ne voulons pas que la participation de l’arbitre défunt Saïd Belqola demeure un cas isolé, mais plutôt que l’arbitrage marocain s’impose durablement sur la scène mondiale, reflétant ainsi le développement du sport marocain dans son ensemble ».












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