Après les déclarations du gouvernement israélien et du Hamas, les autorités du Qatar , au centre des pourparlers de trêve, ont confirmé un accord pour une «pause humanitaire» dans la bande de Gaza.

Lors d'une allocution mercredi soir, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait indiqué que la «guerre allait continuer jusqu'à ce que nous ayons atteint tous nos objectifs.» Jusqu'à ce que «Gaza ne soit plus une menace pour Israël.»

Le gouvernement israélien a  ainsi approuvé un accord prévoyant à partir de vendredi matin la libération d’otages enlevés le 7 octobre par le Hamas et une trêve dans la bande de Gaza en échange de la libération de 150 prisonniers palestiniens.

Entré en vigueur vendredi 24 novembre, l'accord intervient après que les bombardements de Tsahal n'aient épargné ni les hôpitaux , mis à l'arrêt par manque de courant électrique et de carburant, et encore moins les camps de réfugiés !
Initialement prévue ce jeudi , la libération des otages a été reportée pour vendredi en raison de discussions en rapport avec le choix des personnes à libérer . Le Hamas ayant refusé tout contact entre la Croix-Rouge et les otages qui ne seront pas libérés, la résistance  islamique palestinienne étant ,  jusqu'à preuve du contraire , maître des lieux dans la bande de Gaza ! 

L'administration américaine avait négocié aux côtés de ses partenaires qataris et égyptiens en faveur de cet accord annoncé mardi soir, prévoyant la libération d'au moins 50 otages aux mains du Hamas contre celle de plusieurs Palestiniens détenus par Israël et la cessation des hostilités pendant quatre jours.

Le cessez-le-feu devrait durer au moins quatre jours, mais ne permettra pas de résoudre la catastrophe humanitaire dans l’enclave, avertissent les ONG.

 Le mouvement islamiste espère ainsi faire libérer quelque 7 000 Palestiniens en Israël , le nombre important d’otages aux mains du Hamas depuis le 7 octobre faisant date dans l’histoire des négociations de libération des prisonniers !

Le gouvernement de Netanyahou et de ses alliés de l'extrême droite israélienne voulaient un accord à tout prix vus la pression exercée par l'opinion publique et les familles des orages et le flou entourant les objectifs militaires de Tsahal car on avait bien cette impression que Netanyahou voulait se servir du prétexte des otages pour continuer les bombardements afin de détruite Gaza et liquider le Hamas. 

50 otages contre 150 prisonniers !

Un accord au rabais, un accord tout de même en attendant mieux, en attendant une trêve véritable et un cessez-le-feu durable et l'on peut remercier le Qatar d'avoir réussi à conclure cet accord.N'en déplaise à certaines puissances occidentales qui voudraient s'en attribuer le mérite

.En attendant la trêve, les combats continuent et jeudi matin l'armée israélienne a bombardé l'hôpital Indonésien de Gaza . De leur côté, les médias occidentaux déplorent "  l'angoisse des pauvres familles des otages" sans aucune considération pour le cauchemar et le calvaire vécus par les Gazaouis !

Tout se passe malheureusement comme si 13000 palestiniens n'avaient pas perdu la vie depuis le début du conflit et comme si la vie des populations de Gaza , et accessoirement celles de Cisjordanie, n'avaient aucune valeur aux yeux des occidentaux.

La haine de l'Occident ne cesse de s'amplifier et de se répandre et en Occident, ils préfèrent s'indigner, de manière sélective et au travers d'un prisme à géométrie variable, de la montée de l'antisémitisme ! Pendant ce temps, les nazis d'Israël massacrent en paix et assassinent en toute impunité ! 

En attendant, une «tragédie» sanitaire et une catastrophe humanitaire menacent dans la bande de Gaza, où l'eau «manque cruellement» et la pénurie de carburant risque de provoquer «l'effondrement des services d'assainissement», a encore averti mardi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

Sans parler de la mise à l'arrêt des services hospitaliers et des structures d'accueil des populations déplacées.
Hafid Fassi Fihri