Organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), cet événement, prévu du 22 au 24 mai 2025, s’inscrit dans un contexte marqué par des bouleversements profonds dans les modes de production et de consommation des biens culturels. Avec plus de 321 millions de locuteurs dans le monde, l’espace francophone constitue un marché culturel vaste mais encore sous-exploité. L’objectif de cette conférence sera de construire un plaidoyer commun pour le développement des industries culturelles et créatives, tout en répondant aux défis du numérique.
Une mobilisation pour l’avenir culturel francophone
Cette conférence intervient dans le prolongement du XIXe Sommet de la Francophonie, où les États membres ont souligné « l’urgence d’agir dans l’environnement numérique ». Ils ont notamment insisté sur la nécessité de promouvoir la diversité linguistique et culturelle tout en garantissant l’accessibilité des contenus dans un monde dominé par les algorithmes des plateformes numériques. En réponse à ces enjeux, la réunion de Québec ambitionne de poser les bases d’une stratégie collective pour renforcer la découvrabilité des contenus francophones et garantir une juste rémunération des artistes.
Un espace de concertation et d’action
La Conférence des ministres de la Culture se veut avant tout un espace de dialogue, d’échange et de partage d’expériences. Elle rassemblera des artistes, des représentants du secteur privé et des partenaires techniques autour de discussions visant à identifier des solutions concrètes pour dynamiser les industries culturelles dans l’espace francophone. Ces échanges permettront de mieux équilibrer les flux de biens et services culturels entre les pays du Nord et ceux du Sud, tout en favorisant des échanges Sud-Sud. Il s’agit également de répondre à l’hégémonie des plateformes numériques en renforçant la diversité culturelle et linguistique, valeurs fondamentales de la Francophonie.
Les industries culturelles : un moteur de croissance économique
Les industries culturelles et créatives, bien que représentant seulement 3,1 % de la production mondiale selon l’UNESCO (2022), affichent une croissance rapide et génèrent deux fois plus d’emplois que d’autres secteurs économiques. Sur le continent africain, par exemple, ces industries emploient 8,2 % de la population active, confirmant leur rôle crucial dans le développement économique et social. La conférence de Québec sera ainsi l’occasion de mettre en lumière ces chiffres, tout en explorant des moyens de soutenir davantage l’employabilité des jeunes dans ce secteur dynamique.
Un bilan et une feuille de route pour l’avenir
Huit ans après la dernière conférence à Abidjan, l’événement de Québec marquera un moment clé pour évaluer les progrès réalisés et définir une feuille de route pour l’avenir. Il s’agira notamment de continuer à reconnaître les industries culturelles comme un levier essentiel de croissance économique et un catalyseur de cohésion sociale, tout en adaptant les stratégies aux défis du numérique. Pour la Francophonie, cette conférence représente une opportunité unique de réaffirmer son rôle dans la protection et la promotion de la diversité culturelle à l’échelle mondiale.
Une mobilisation pour l’avenir culturel francophone
Cette conférence intervient dans le prolongement du XIXe Sommet de la Francophonie, où les États membres ont souligné « l’urgence d’agir dans l’environnement numérique ». Ils ont notamment insisté sur la nécessité de promouvoir la diversité linguistique et culturelle tout en garantissant l’accessibilité des contenus dans un monde dominé par les algorithmes des plateformes numériques. En réponse à ces enjeux, la réunion de Québec ambitionne de poser les bases d’une stratégie collective pour renforcer la découvrabilité des contenus francophones et garantir une juste rémunération des artistes.
Un espace de concertation et d’action
La Conférence des ministres de la Culture se veut avant tout un espace de dialogue, d’échange et de partage d’expériences. Elle rassemblera des artistes, des représentants du secteur privé et des partenaires techniques autour de discussions visant à identifier des solutions concrètes pour dynamiser les industries culturelles dans l’espace francophone. Ces échanges permettront de mieux équilibrer les flux de biens et services culturels entre les pays du Nord et ceux du Sud, tout en favorisant des échanges Sud-Sud. Il s’agit également de répondre à l’hégémonie des plateformes numériques en renforçant la diversité culturelle et linguistique, valeurs fondamentales de la Francophonie.
Les industries culturelles : un moteur de croissance économique
Les industries culturelles et créatives, bien que représentant seulement 3,1 % de la production mondiale selon l’UNESCO (2022), affichent une croissance rapide et génèrent deux fois plus d’emplois que d’autres secteurs économiques. Sur le continent africain, par exemple, ces industries emploient 8,2 % de la population active, confirmant leur rôle crucial dans le développement économique et social. La conférence de Québec sera ainsi l’occasion de mettre en lumière ces chiffres, tout en explorant des moyens de soutenir davantage l’employabilité des jeunes dans ce secteur dynamique.
Un bilan et une feuille de route pour l’avenir
Huit ans après la dernière conférence à Abidjan, l’événement de Québec marquera un moment clé pour évaluer les progrès réalisés et définir une feuille de route pour l’avenir. Il s’agira notamment de continuer à reconnaître les industries culturelles comme un levier essentiel de croissance économique et un catalyseur de cohésion sociale, tout en adaptant les stratégies aux défis du numérique. Pour la Francophonie, cette conférence représente une opportunité unique de réaffirmer son rôle dans la protection et la promotion de la diversité culturelle à l’échelle mondiale.