Réunis sous la présidence du gouverneur Driss Misbah, les responsables locaux et régionaux ont dressé un état des lieux des infrastructures existantes et annoncé de nouveaux chantiers. Au menu : barrages, ouvrages de rétention, réhabilitation des canaux, mais aussi dispositifs de collecte des eaux de ruissellement dans les zones montagneuses.
La région d’Ifrane, réputée pour ses forêts, ses lacs et son attrait touristique, n’est pas épargnée par les crues soudaines. Avec sept barrages déjà en service (capacité totale de 27,54 millions de m³) et deux autres en étude (Arqas et Aïn Nokra), l’enjeu est clair : renforcer la sécurité hydrique et protéger les douars exposés.
Parmi les points sensibles identifiés : Ifrane, Azrou, Souk El Had, Ben Smim, Timahdite et Zaouia Sidi Abdeslam.
Selon Khalid El Ghomari, directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou (ABHS), le plan inclut la construction de petits barrages de régulation, appuyée par le Fonds de lutte contre les catastrophes qui peut financer jusqu’à 30 % des projets. Parallèlement, le gouverneur insiste sur la réhabilitation des lacs asséchés comme Dayt Aoua et Aguelmam Azegza, véritables régulateurs écologiques et touristiques.
Pour Abdelilah Azmi, directeur provincial du ministère de l’Équipement et de l’Eau, la protection des routes reste cruciale.
Avec un réseau de 125 km, la province engage des travaux de nettoyage systématique, de réhabilitation, et de construction de ponts et ouvrages hydrauliques pour garantir la sécurité des usagers et la continuité des liaisons en cas de crue.
Les autorités veulent accélérer le rythme des projets et renforcer la coordination entre ABHS, Eaux et Forêts et services agricoles. La gestion durable de l’eau et la lutte contre les crues ne sont plus une option mais une nécessité, dans un contexte où le changement climatique rend les épisodes extrêmes plus fréquents.












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