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Un acte qui déstabilise une région déjà à feu et à sang
Plus de 200 avions et 330 munitions ont été déployés pour frapper une centaine de cibles, dont les sites sensibles d’enrichissement d’uranium à Natanz. Cette opération, d’une précision chirurgicale mais d’une violence inouïe, a infligé des pertes humaines et matérielles considérables à Téhéran.
Le bilan est lourd : la télévision d’État iranienne a confirmé la mort de quatre figures majeures du régime, parmi lesquelles le général Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution, et Fereydoun Abbasi, ancien directeur de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran.
En outre, la disparition présumée du chef d’état-major des forces armées, le général Mohammad Bagheri, ajoute à la désorganisation du haut commandement iranien. Ces frappes, revendiquées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme une nécessité pour empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire, sont pourtant perçues comme une agression brutale, un acte de guerre qui bafoue toute tentative de résolution pacifique.
Alors que Téhéran a riposté en lançant une centaine de drones contre Israël, le spectre d’un conflit ouvert plane désormais sur la région. Comment justifier une telle violence alors que le dialogue, bien que fragile, restait une option ?
Cette attaque israélienne ne peut être analysée comme un simple coup tactique ; elle s’inscrit dans une logique de déstabilisation régionale aux conséquences potentiellement catastrophiques.
Le Moyen-Orient, déjà marqué par des conflits au Yémen et en Palestine, ainsi que par des tensions exacerbées entre puissances locales, n’avait pas besoin d’un tel coup de poignard. En ciblant le cœur du régime iranien, Israël ne fait qu’attiser les flammes d’une région en ébullition, risquant d’entraîner ses alliés et ses adversaires dans une guerre totale. Les prix du pétrole, qui ont bondi immédiatement après l’annonce des frappes, témoignent de l’inquiétude mondiale face à l’insécurité croissante dans le Golfe.
Mais au-delà de l’impact immédiat, il faut pointer du doigt le rôle néfaste d’Israël dans cette spirale de violence. Sous prétexte de sécurité nationale, l’État hébreu multiplie les provocations et les opérations unilatérales, souvent sans consultation avec la communauté internationale.
En refusant de privilégier la diplomatie – comme en témoignent les négociations sur le nucléaire iranien, désormais compromises – Israël agit comme un pyromane dans une région déjà saturée de conflits. Cette posture belliqueuse ne protège pas seulement ses intérêts, elle menace la stabilité mondiale, alimente la radicalisation et détourne l’attention des véritables enjeux, comme la paix avec les Palestiniens.
Alors que l’ONU et l’OTAN appellent au calme, il est temps de questionner : jusqu’où Israël ira-t-il dans cette quête de domination régionale, et à quel prix pour le reste du monde ?
Le bilan est lourd : la télévision d’État iranienne a confirmé la mort de quatre figures majeures du régime, parmi lesquelles le général Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution, et Fereydoun Abbasi, ancien directeur de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran.
En outre, la disparition présumée du chef d’état-major des forces armées, le général Mohammad Bagheri, ajoute à la désorganisation du haut commandement iranien. Ces frappes, revendiquées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme une nécessité pour empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire, sont pourtant perçues comme une agression brutale, un acte de guerre qui bafoue toute tentative de résolution pacifique.
Alors que Téhéran a riposté en lançant une centaine de drones contre Israël, le spectre d’un conflit ouvert plane désormais sur la région. Comment justifier une telle violence alors que le dialogue, bien que fragile, restait une option ?
Cette attaque israélienne ne peut être analysée comme un simple coup tactique ; elle s’inscrit dans une logique de déstabilisation régionale aux conséquences potentiellement catastrophiques.
Le Moyen-Orient, déjà marqué par des conflits au Yémen et en Palestine, ainsi que par des tensions exacerbées entre puissances locales, n’avait pas besoin d’un tel coup de poignard. En ciblant le cœur du régime iranien, Israël ne fait qu’attiser les flammes d’une région en ébullition, risquant d’entraîner ses alliés et ses adversaires dans une guerre totale. Les prix du pétrole, qui ont bondi immédiatement après l’annonce des frappes, témoignent de l’inquiétude mondiale face à l’insécurité croissante dans le Golfe.
Mais au-delà de l’impact immédiat, il faut pointer du doigt le rôle néfaste d’Israël dans cette spirale de violence. Sous prétexte de sécurité nationale, l’État hébreu multiplie les provocations et les opérations unilatérales, souvent sans consultation avec la communauté internationale.
En refusant de privilégier la diplomatie – comme en témoignent les négociations sur le nucléaire iranien, désormais compromises – Israël agit comme un pyromane dans une région déjà saturée de conflits. Cette posture belliqueuse ne protège pas seulement ses intérêts, elle menace la stabilité mondiale, alimente la radicalisation et détourne l’attention des véritables enjeux, comme la paix avec les Palestiniens.
Alors que l’ONU et l’OTAN appellent au calme, il est temps de questionner : jusqu’où Israël ira-t-il dans cette quête de domination régionale, et à quel prix pour le reste du monde ?