La justice marocaine a tranché dans l’affaire controversée de l’influenceuse connue sous le pseudonyme « Mohra de Salé », de son vrai nom S.R., condamnée à cinq ans de prison ferme et à une amende de 100 000 dirhams pour diffusion de contenus jugés contraires à la pudeur publique. Ce verdict, prononcé par le tribunal de première instance de Salé, intervient après une vague d’indignation provoquée par ses vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux, où elle apparaissait dans des scènes suggestives impliquant des hommes issus du Golfe.
L’influenceuse n’était pas seule dans cette affaire. Sa complice présumée, N.Ch., a écopé d’un an de prison ferme et d’une amende de 10 000 dirhams, tandis que sa sœur, F.R., a été condamnée à six mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 50 000 dirhams. Ce procès met en lumière les dérives de certaines pratiques sur les réseaux sociaux, où l’image et l’influence sont parfois exploitées à des fins contraires aux valeurs morales et légales du pays.
Le tribunal a ordonné la confiscation des téléphones portables ayant servi à filmer et diffuser les vidéos incriminées, ainsi que la destruction définitive des fichiers concernés. Toutefois, certains biens, dont deux voitures Fiat 500 et plusieurs appareils électroniques, ont été restitués à leurs propriétaires légitimes, à l’exception de ceux pouvant être impliqués dans d’autres affaires judiciaires.
L’affaire a éclaté après la diffusion de vidéos où des actes et des insinuations à caractère sexuel étaient mis en scène, suscitant une forte réaction de la société marocaine. La police de Salé a rapidement ouvert une enquête, aboutissant à des inculpations pour :
Cette décision de justice s’inscrit dans une volonté des autorités de réguler les contenus diffusés sur les plateformes numériques et de lutter contre l’exploitation des réseaux sociaux à des fins illicites.
Le verdict sévère contre Mohra de Salé et ses complices marque un tournant dans la lutte contre l’utilisation abusive des réseaux sociaux au Maroc. Alors que certaines personnalités influentes tirent profit de leur notoriété en ligne, les autorités rappellent que la liberté d’expression doit se conformer aux valeurs et aux lois en vigueur. Cette affaire met en évidence la frontière floue entre influence et infraction, soulevant un débat sur les limites du contenu digital dans l’espace public.
L’affaire Mohra de Salé souligne la vigilance accrue des autorités face aux contenus jugés immoraux ou illégaux, en particulier lorsqu’ils deviennent viraux. Cette condamnation pourrait faire jurisprudence et dissuader d’autres créateurs de contenus de s’aventurer sur des terrains controversés. Alors que le Maroc continue de structurer son cadre juridique en matière de cybercriminalité et d’éthique numérique, cette affaire illustre les risques encourus par ceux qui outrepassent les limites imposées par la loi.
L’influenceuse n’était pas seule dans cette affaire. Sa complice présumée, N.Ch., a écopé d’un an de prison ferme et d’une amende de 10 000 dirhams, tandis que sa sœur, F.R., a été condamnée à six mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 50 000 dirhams. Ce procès met en lumière les dérives de certaines pratiques sur les réseaux sociaux, où l’image et l’influence sont parfois exploitées à des fins contraires aux valeurs morales et légales du pays.
Le tribunal a ordonné la confiscation des téléphones portables ayant servi à filmer et diffuser les vidéos incriminées, ainsi que la destruction définitive des fichiers concernés. Toutefois, certains biens, dont deux voitures Fiat 500 et plusieurs appareils électroniques, ont été restitués à leurs propriétaires légitimes, à l’exception de ceux pouvant être impliqués dans d’autres affaires judiciaires.
L’affaire a éclaté après la diffusion de vidéos où des actes et des insinuations à caractère sexuel étaient mis en scène, suscitant une forte réaction de la société marocaine. La police de Salé a rapidement ouvert une enquête, aboutissant à des inculpations pour :
- Incitation à la débauche
- Exploitation de lieux clandestins à des fins illicites
- Atteinte aux valeurs morales de la société
- Incitation à la prostitution
- Complicité dans l’adultère
- Participation à des actes jugés déviants par la loi marocaine
Cette décision de justice s’inscrit dans une volonté des autorités de réguler les contenus diffusés sur les plateformes numériques et de lutter contre l’exploitation des réseaux sociaux à des fins illicites.
Le verdict sévère contre Mohra de Salé et ses complices marque un tournant dans la lutte contre l’utilisation abusive des réseaux sociaux au Maroc. Alors que certaines personnalités influentes tirent profit de leur notoriété en ligne, les autorités rappellent que la liberté d’expression doit se conformer aux valeurs et aux lois en vigueur. Cette affaire met en évidence la frontière floue entre influence et infraction, soulevant un débat sur les limites du contenu digital dans l’espace public.
L’affaire Mohra de Salé souligne la vigilance accrue des autorités face aux contenus jugés immoraux ou illégaux, en particulier lorsqu’ils deviennent viraux. Cette condamnation pourrait faire jurisprudence et dissuader d’autres créateurs de contenus de s’aventurer sur des terrains controversés. Alors que le Maroc continue de structurer son cadre juridique en matière de cybercriminalité et d’éthique numérique, cette affaire illustre les risques encourus par ceux qui outrepassent les limites imposées par la loi.












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