Contexte international : une croissance fragile et sous tension
La croissance mondiale fléchit : elle est projetée à 2,3 % en 2025 et 2,4 % en 2026, contre 2,8 % en 2024 et bien en dessous de la moyenne 2013–2019 (3,1 %). Ce ralentissement s’explique par :
La montée du protectionnisme,
La fragmentation des échanges commerciaux,
Les incertitudes géopolitiques.
Les États-Unis passeront de 2,8 % en 2024 à 1,4 % en 2025, tandis que la zone euro stagne sous la barre des 1 %.
En Asie :
L’Inde reste solide (6,4 %),
La Chine ralentit (4,5 % en 2025, 4 % en 2026),
La Russie chute à 1,4 %, puis 1,2 %.
Le commerce mondial enregistre une forte décélération : 1,8 % en 2025, avec un modeste rebond à 2,4 % en 2026. Les matières premières suivent une trajectoire baissière, le brent chutant à 66 $ en 2025, puis 61 $ en 2026.
La montée du protectionnisme,
La fragmentation des échanges commerciaux,
Les incertitudes géopolitiques.
Les États-Unis passeront de 2,8 % en 2024 à 1,4 % en 2025, tandis que la zone euro stagne sous la barre des 1 %.
En Asie :
L’Inde reste solide (6,4 %),
La Chine ralentit (4,5 % en 2025, 4 % en 2026),
La Russie chute à 1,4 %, puis 1,2 %.
Le commerce mondial enregistre une forte décélération : 1,8 % en 2025, avec un modeste rebond à 2,4 % en 2026. Les matières premières suivent une trajectoire baissière, le brent chutant à 66 $ en 2025, puis 61 $ en 2026.
Maroc : une croissance qui se maintient, mais sous contrainte extérieure
Croissance du PIB :
+4,4 % en 2025 (contre 3,8 % en 2024)
+4,0 % en 2026
La reprise repose sur :
Le redressement agricole (+4,7 % en 2025, +3,3 % en 2026),
La vigueur du secteur non agricole (+4,3 % et +4,0 %).
Demande intérieure : toujours moteur
Croissance de +5,4 % en 2025, +4,6 % en 2026.
Consommation des ménages : +3,6 % (2025), +3,4 % (2026),
Investissement brut : +9,8 % (2025), +7,2 % (2026).
Contribution à la croissance du PIB :
Demande intérieure : +5,8 pts (2025), +5,0 pts (2026),
Demande extérieure nette : -1,4 pt (2025), -0,9 pt (2026).
+4,4 % en 2025 (contre 3,8 % en 2024)
+4,0 % en 2026
La reprise repose sur :
Le redressement agricole (+4,7 % en 2025, +3,3 % en 2026),
La vigueur du secteur non agricole (+4,3 % et +4,0 %).
Demande intérieure : toujours moteur
Croissance de +5,4 % en 2025, +4,6 % en 2026.
Consommation des ménages : +3,6 % (2025), +3,4 % (2026),
Investissement brut : +9,8 % (2025), +7,2 % (2026).
Contribution à la croissance du PIB :
Demande intérieure : +5,8 pts (2025), +5,0 pts (2026),
Demande extérieure nette : -1,4 pt (2025), -0,9 pt (2026).
Secteurs productifs : entre résilience agricole et diversification industrielle
Primaire :
Agriculture : 44 Mqx de céréales (hausse de +41 %, mais encore loin de la moyenne décennale de 66,5 Mqx).
Valeur ajoutée agricole : +4,7 % (2025), +3,3 % (2026).
Contribution du secteur primaire au PIB : +0,5 pt (2025), +0,3 pt (2026).
Secondaire :
Croissance de +4,2 % (2025) et +4,1 % (2026),
Industries chimiques : +6,6 % (2025), +5,1 % (2026),
BTP : +4,9 % (2025), +4,1 % (2026),
Industries extractives : +7,1 % (2025), +5,7 % (2026),
Textile : faible dynamisme, +2,8 % puis +3,1 %.
Contribution du secondaire : +1,1 pt chaque année.
Tertiaire :
Poids de 60 % du PIB.
Croissance de +4,4 % (2025) et +4,0 % (2026),
Tourisme : +8,4 % (2025), forte progression liée aux événements sportifs (CAN 2025, préparation Mondial 2030),
Transport & logistique : +6,6 % (2025), +5,7 % (2026).
Contribution du tertiaire : +2,3 pts en 2025, +2,1 pts en 2026.
Agriculture : 44 Mqx de céréales (hausse de +41 %, mais encore loin de la moyenne décennale de 66,5 Mqx).
Valeur ajoutée agricole : +4,7 % (2025), +3,3 % (2026).
Contribution du secteur primaire au PIB : +0,5 pt (2025), +0,3 pt (2026).
Secondaire :
Croissance de +4,2 % (2025) et +4,1 % (2026),
Industries chimiques : +6,6 % (2025), +5,1 % (2026),
BTP : +4,9 % (2025), +4,1 % (2026),
Industries extractives : +7,1 % (2025), +5,7 % (2026),
Textile : faible dynamisme, +2,8 % puis +3,1 %.
Contribution du secondaire : +1,1 pt chaque année.
Tertiaire :
Poids de 60 % du PIB.
Croissance de +4,4 % (2025) et +4,0 % (2026),
Tourisme : +8,4 % (2025), forte progression liée aux événements sportifs (CAN 2025, préparation Mondial 2030),
Transport & logistique : +6,6 % (2025), +5,7 % (2026).
Contribution du tertiaire : +2,3 pts en 2025, +2,1 pts en 2026.
Commerce extérieur : une fragilité persistante
Balance commerciale :
Déficit commercial passe de -19,1 % (2024) à -19,8 % (2025) puis -20,1 % (2026) du PIB.
Déficit courant : -1,8 % (2025), -1,9 % (2026).
Les exportations croissent moins vite que les importations :
Biens : +5,8 % (2025), +6,3 % (2026),
Services : soutenus par le tourisme, Importations : +8,8 % puis +7,9 %.
Déficit commercial passe de -19,1 % (2024) à -19,8 % (2025) puis -20,1 % (2026) du PIB.
Déficit courant : -1,8 % (2025), -1,9 % (2026).
Les exportations croissent moins vite que les importations :
Biens : +5,8 % (2025), +6,3 % (2026),
Services : soutenus par le tourisme, Importations : +8,8 % puis +7,9 %.
Investissement et efficacité : un paradoxe structurel
Malgré un taux d’investissement élevé : 31,2 % du PIB en 2025, 31,6 % en 2026, le rendement (ICOR) reste faible :
ICOR Maroc 2010–2019 : 12,5 (contre 4,9 pour pays équivalents),
ICOR 2021–2024 : légère amélioration à 11,8.
Contribution de la FBCF à la croissance :
2000–2009 : +1,7 pt,
2010–2019 : +0,9 pt,
2021–2024 : +1,2 pt.
Autre inquiétude : faible création nette d’emplois post-2020, malgré une croissance retrouvée.
ICOR Maroc 2010–2019 : 12,5 (contre 4,9 pour pays équivalents),
ICOR 2021–2024 : légère amélioration à 11,8.
Contribution de la FBCF à la croissance :
2000–2009 : +1,7 pt,
2010–2019 : +0,9 pt,
2021–2024 : +1,2 pt.
Autre inquiétude : faible création nette d’emplois post-2020, malgré une croissance retrouvée.
Finances publiques : discipline modérée, dette sous contrôle
Déficit budgétaire :
-3,6 % du PIB en 2025, -3,4 % en 2026 (contre -3,8 % en 2024),
Dépenses totales : 27,8 % du PIB (2025), 27,3 % (2026),
Dépenses d’investissement en recul (6,8 % → 6,6 % du PIB),
Recettes fiscales solides : 19,3–19,4 % du PIB.
Dette publique :
Dette globale : baisse modérée de 79,2 % (2025) à 78,9 % (2026),
Dette intérieure : diminue de 50,8 % à 47,8 % du PIB,
Dette extérieure du trésor en hausse : de 17,9 % à 18,9 %.
-3,6 % du PIB en 2025, -3,4 % en 2026 (contre -3,8 % en 2024),
Dépenses totales : 27,8 % du PIB (2025), 27,3 % (2026),
Dépenses d’investissement en recul (6,8 % → 6,6 % du PIB),
Recettes fiscales solides : 19,3–19,4 % du PIB.
Dette publique :
Dette globale : baisse modérée de 79,2 % (2025) à 78,9 % (2026),
Dette intérieure : diminue de 50,8 % à 47,8 % du PIB,
Dette extérieure du trésor en hausse : de 17,9 % à 18,9 %.
Une économie qui tient bon, mais vulnérable
Points forts :
Croissance soutenue malgré le contexte mondial,
Dynamisme de la demande intérieure,
Exportations d’engrais en forte valeur ajoutée,
Stabilisation de la dette.
Risques majeurs :
Dépendance climatique persistante pour l’agriculture,
Faible contenu en emploi de la croissance,
Efficacité de l’investissement à améliorer,
Déficit extérieur structurel persistant (commerce et ressources).
Croissance soutenue malgré le contexte mondial,
Dynamisme de la demande intérieure,
Exportations d’engrais en forte valeur ajoutée,
Stabilisation de la dette.
Risques majeurs :
Dépendance climatique persistante pour l’agriculture,
Faible contenu en emploi de la croissance,
Efficacité de l’investissement à améliorer,
Déficit extérieur structurel persistant (commerce et ressources).












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