1,27 million de décès seraient directement attribuables à l’antibiorésistance
L’antibiorésistance est devenue un problème majeur de santé publique. Selon une équipe de chercheurs américains et britanniques, 1,27 million de décès lui étaient attribuables à travers le monde en 2019
De plus, l’antibiorésistance aurait été un facteur contribuant à 4,95 millions de décès. Le problème apparaît le plus aigu en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est et au sud de l’Amérique latine.
L’équipe de chercheurs s’est penchée sur 23 pathogènes différentes et 88 combinaisons « pathogène-médicament ». Il apparaît néanmoins que seuls six pathogènes auraient été un facteur contribuant dans 73 % des décès partiellement attribuables à l’antibiorésistance (soit 929.000 décès survenus en 2019) : il s’agit des bactéries Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, Streptococcus pneumoniae, Acinetobacter baumannii et Pseudomonas aeruginosa.
Le plus grand nombre de décès dans lesquels l’antibiorésistance aurait été un facteur contribuant aurait été lié aux infections des voies respiratoires inférieures (1,5 million de décès en 2019).
De plus, l’antibiorésistance aurait été un facteur contribuant à 4,95 millions de décès. Le problème apparaît le plus aigu en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est et au sud de l’Amérique latine.
L’équipe de chercheurs s’est penchée sur 23 pathogènes différentes et 88 combinaisons « pathogène-médicament ». Il apparaît néanmoins que seuls six pathogènes auraient été un facteur contribuant dans 73 % des décès partiellement attribuables à l’antibiorésistance (soit 929.000 décès survenus en 2019) : il s’agit des bactéries Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, Streptococcus pneumoniae, Acinetobacter baumannii et Pseudomonas aeruginosa.
Le plus grand nombre de décès dans lesquels l’antibiorésistance aurait été un facteur contribuant aurait été lié aux infections des voies respiratoires inférieures (1,5 million de décès en 2019).
Utiliser de meilleurs antibiotiques et les utiliser à bon escient surtout
Pour venir à bout de ce problème, les auteurs de l’étude font plusieurs recommandations. Tout d’abord, agir en amont pour faire diminuer le nombre d’infections. Ensuite, améliorer l’accès aux antibiotiques de deuxième ligne (à utiliser à bon escient bien évidemment).
Il conviendrait ensuite d’augmenter la couverture vaccinale (pour les maladies contre lesquelles des vaccins existent) et, enfin, accélérer la recherche pour développer de nouveaux traitements antibiotiques.
Afin d’améliorer la surveillance des antibiotiques et permettre des études comme celle-ci, l’équipe de chercheurs prône une meilleure remontée des données sur l’utilisation de ces traitements, afin d’alimenter les statistiques nationales qui permettent la conduite d’études de ce type.
Source : https://www.consoglobe.com/antibioresistance-morta...
Il conviendrait ensuite d’augmenter la couverture vaccinale (pour les maladies contre lesquelles des vaccins existent) et, enfin, accélérer la recherche pour développer de nouveaux traitements antibiotiques.
Afin d’améliorer la surveillance des antibiotiques et permettre des études comme celle-ci, l’équipe de chercheurs prône une meilleure remontée des données sur l’utilisation de ces traitements, afin d’alimenter les statistiques nationales qui permettent la conduite d’études de ce type.
Source : https://www.consoglobe.com/antibioresistance-morta...