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Le Conseil de sécurité de l'ONU vote en faveur du déploiement d'une force internationale à Gaza


Rédigé par le Jeudi 20 Novembre 2025

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, lundi, une résolution américaine prévoyant notamment la mise en place d'une force internationale dans la bande de Gaza.



Le plan Trump

L’ambassadeur des États-Unis auprès de l'ONU, Michael Waltz, prend la parole après avoir voté en faveur d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies à New York, lundi 17 novembre 2025. © Eduardo Munoz, Reuters
L’ambassadeur des États-Unis auprès de l'ONU, Michael Waltz, prend la parole après avoir voté en faveur d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies à New York, lundi 17 novembre 2025. © Eduardo Munoz, Reuters
Un vote salué par Donald Trump et immédiatement rejeté par le Hamas qui estime que le texte "ne répond pas aux exigences" des Palestiniens.

 La résolution de l’ONU  adoptée  sous la pression des États-Unis qui mettaient en garde contre le risque d'une reprise de la guerre.   est dénoncée par le Hamas

Treize membres du Conseil se sont prononcés en faveur du texte que l'ambassadeur américain aux Nations unies Mike Waltz a qualifié d'«historique et constructif». La Russie et la Chine se sont abstenues.
 
 La Russie et la Chine se sont abstenues 

Le président américain s'est félicité d'une "des approbations les plus importantes de l'histoire des Nations Unies". Donald Trump a remercié les pays siégeant au Conseil de sécurité, y compris la Russie et la Chine, qui se sont abstenues.

Plusieurs fois modifiée lors de négociations sensibles, la résolution "endosse" le plan du président américain qui a permis, depuis le 10 octobre, un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien.

Pour Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, son adoption est "une étape importante dans la consolidation du cessez-le-feu" à Gaza, ravagée par deux années de guerre provoquée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023.

Un "Comité de la paix" présidé par Donald Trump

La résolution, vue par l'AFP, donne mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Le texte "autorise" aussi une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de la sécurisation des frontières avec Israël et l'Égypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement "des groupes armés non étatiques", de la protection des civils et de la formation d'une police palestinienne.

La question d'un État palestinien incluse

Contrairement aux premières versions, l'éventualité d'un État palestinien est mentionnée. Après la réforme de l'Autorité palestinienne, "les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d'État", dit le texte.

Un avenir clairement rejeté par Israël. "Notre opposition à un État palestinien sur quelque territoire que ce soit n'a pas changé", a insisté dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu. L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Danny Danon, a insisté de son côté sur le retour des corps des trois derniers otages encore à Gaza et la "démilitarisation du Hamas".

Pour la France, qui a voté en faveur de cette résolution, elle "répond aux besoins les plus urgents des populations et permet de soutenir les efforts de paix en cours".  "Nous nous sommes assurés que le texte (...) inclue des éléments importants pour nous, et notamment des références à la perspective d'un État palestinien", a ajouté une source diplomatique.

Louis Charbonneau, de l'ONG Human Rights Watch, a insisté sur le fait que la résolution ne diminue en rien "l'obligation qu'ont Israël et ses alliés de se conformer au droit international humanitaire et aux droits humains".

Moscou réticent !

La Russie, qui a fait circuler un texte concurrent, avait justifié cette initiative par le fait que la résolution américaine n'allait pas assez loin sur la perspective d'un État palestinien, affirmant un "engagement indéfectible" en faveur de la solution à deux États.

L'ambassadeur russe, Vassili Nebenzia, a regretté que "le Conseil donne son aval à une initiative américaine sur la base de promesses de Washington, accordant le contrôle total de la bande de Gaza au Comité de la paix".

D'autres États membres ont exprimé des réticences, s'inquiétant d'un manque de clarté dans les mandats du Comité de la paix et de l'ISF.Face à ce qu'ils ont qualifié de "tentatives de semer la discorde", les États-Unis avaient redoublé d'efforts ces derniers jours pour obtenir un feu vert.

"Voter contre cette résolution, c'est voter pour un retour à la guerre", a notamment lancé Mike Waltz avant le scrutin. Les Américains ont également mis en avant le soutien des pays arabes et musulmans (Qatar, Égypte, Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Indonésie, Pakistan, Jordanie, Turquie). 
 

Le Hamas dénonce la résolution de l’ONU qui «ne répond pas aux exigences et aux droits» des Palestiniens, Trump salue le vote

Le Hamas a critiqué ce vote lundi soir, déplorant l’adoption d’une résolution qui «ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains» du peuple palestinien.

«La résolution impose un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce que notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent, et elle impose un mécanisme visant à atteindre les objectifs» d’Israël, écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué, déplorant notamment la mise sur pied d’une force internationale dont «la mission (...) inclut le désarmement» des groupes palestiniens à Gaza ", a écrit le mouvement.
A Gaza ,  les combattants du Hamas qui sont toujours piégés dans des tunnels à Rafah, sont un test décisif pour le plan Trump et par ailleurs ,  Israël dit que les Gazaouis débarqués en Afrique du Sud devaient être accueillis par un "pays tiers"

En conclusion, après les incertitudes ayant entouré le fragile cessez-le-feu, violé au quotidien par les bombardements de l'armée israélienne, les perspectives d'avenir de ce plan de Trump pour la paix dans l'enclave palestinienne ne sont pas très claires surtout si l'armée israélienne refuse de se retirer et laisser la place aux forces internationales et à la police palestinienne . 



Avec AFP





Hafid Fassi fihri
Hafid Fassi Fihri est un journaliste atypique , un personnage hors-normes . Ce qu'il affectionne,... En savoir plus sur cet auteur
Jeudi 20 Novembre 2025

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