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Le Maroc n'a pas le complexe du juif !


le Mardi 22 Décembre 2020



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Un mot, un préjugé !
 
Si chaque mot est un préjugé, le mot  « juif » catalyse de ces onces d’idées préconçues, disparates, à la charge lourde, suffisamment électrique à la discrétion de ces  échardes susceptibles, d’autres velléitaires, impulsives par endroits.

De ces âmes, cernées, et leur infini, par un contour faussaire, et laid. Un contour-barrière qui se résout, comme de son propre chef, d’être le complexe juif.

Pour le Maroc, disons-le sans façon, sans fioritures, sans  ambages,  inhibition levé  , le juif fait partie intégrante de sa couleur culturelle, une nuance discrète, diluée dans une verdure terrienne, puis emblématique, celle hissée par-delà ses constituantes, rouge, vive et diverse. Le juif,  un enraciné, emmêlé des nôtres. 

L’antisémitisme, une aberration !
 
Ce préambule, loin d’encenser une assise culturelle, qui tranche de fait avec tout équivoque, toute surenchère mesquine, bancale, farfelue, agit comme un point sur le « i ». Le « i » de « l’immédiat » et non de « l’immanence ». 

Une affaire terre-à-terre, qu’on tutoie, de par la cadence d’un cœur dégagé, fraternel. Dit crument, le juif ne descend pas du ciel, émane, de droit,  d’une équation  culturelle et marocaine. Le chantage à l’antisémitisme ne prend pas sur nous. Preuve en est, entre autres, que Sa Majesté le Roi Hassan II eut une nourrice juive.

N’est-il pas de l’ordre de l’aberration  que de greffer au marocain type, un non-sens aussi criard qu’une répulsion envers un compatriote ? Pour autant, le marocain, sous un  rapport d’égal-à-égal,  familier, franc-parler, ne ménage en rien son compatriote juif, quand il s’agit de dire son cœur. 

Entre nostalgie et gratitude ! 
 
Une corrélation, une symbiose jusqu’être consanguine, à la nostalgie infaillible, à la trame ténue. Le juif chassé par la puissance romaine ne trouva -t-il pas  refuge et quiétude dans les entrailles d’un Maroc généreux.

Un Maroc qui lui insuffla renaissance,  continuité dans les siens. Les juifs de France, sous la botte sanguinaire et hitlérienne, ne levèrent-ils pas le camp, pas celui sordide, sans nom, plutôt celui gangréné par la peste antisémite, pour élire domicile au Maroc ?   

Sa Majesté le Roi Mohammed V ne s’érigea-t-il  pas en bouclier face à toute tentative exterminatrice de ceux qu’ils disaient siens ? Un rempart intransigeant qui ne concède en rien, ne serait-ce qu’un cheveu juif, et c’est là son expression. 

 L’on retrouve ce lien indéfectible, ce tracé indélébile, réciproque en tout point, de ces compatriotes, d’un ciel l’autre, arborer, en chants et en fleurs,  le drapeau marocain. Le leur, par l’entremise d’une correspondance de cœurs. 

Une diable confusion ! 
 
Ou encore, de ceux, binationaux pour nombre d’entre eux,  qui ne tarissent d’honorer ce lien d’allégeance tacite, implicite, avec la monarchie marocaine. De ceux qui dansent au rythme d’un patriotisme invétéré, inébranlable, en juchant par-delà leur fierté, le portait de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Sans doute faut-il œuvrer d’arrache-pied pour annihiler dans un probable inconscient collectif cette diable confusion qui se joue entre judaïsme et sionisme.

Et que tout être sensé et marocain, se doit tout en maintenant, entretenant ces liens historiques, et fraternels, user du tact qui sied, pour véhiculer ses  déboires, ses positions en rapport avec une politique jugée hostile.

Que le rétablissement des canaux diplomatiques entre le Maroc et Israël est une démarche, loin de se faire au détriment de la cause palestinienne, ne peut que verser dans son sens.  Un sens de tout temps debout !

​rédigé par Hicham Aboumerrouane 





Mardi 22 Décembre 2020

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