De Tanger à Dakhla, le Maroc se réveille côté océan.

Huit aires marines protégées (AMP) viennent d’être officiellement créées, comme l’a annoncé récemment la ministre Leila Benali au Forum de la Mer d’El Jadida.

L’objectif ? Sauver nos écosystèmes marins, calmer un peu la pêche sauvage, et offrir un bol d’air à nos plages surmenées. Bref, redonner à la mer un peu de respect — et elle nous le rendra bien.

C’est pas qu’on veut interdire la baignade ou la pêche partout.

L’idée derrière ces AMP, c’est de limiter certaines activités humaines sur des zones bien précises, afin que les poissons, les algues, les coraux et même les oiseaux marins puissent se refaire une santé. Un genre de hammam pour la biodiversité, quoi.

Selon les experts, protéger seulement 30% des zones marines pourrait multiplier la biomasse de poissons par cinq. Oui oui, 500% de plus de poissons à long terme.

Ça veut dire des sardines en meilleure forme pour les grillades du dimanche, une pêche plus stable pour les familles qui en vivent, et une mer qui ne ressemble plus à une décharge flottante.

Bonne nouvelle pour les fans de weekend à Oualidia ou M’diq : 93% des eaux de baignade sont désormais conformes aux normes de qualité. En 2021, on en était à 88%.

Ce bond en avant est le fruit d’un gros travail collectif : les campagnes "Littoral sans plastique", le nettoyage régulier, mais aussi l’implication croissante des associations locales et des jeunes bénévoles.

Et ça se voit : moins de plastique, moins de déchets, et même des initiatives citoyennes qui poussent dans les quartiers pour trier, recycler, ou tout simplement jeter correctement.

Parce qu’entre nous, jeter sa bouteille vide sur la plage, c’est comme verser du thé par terre après un bon atay : ça n’a pas de sens.

On attend pas que la mer se rebelle. Oui, les lois et les plans nationaux, c’est important. Mais au quotidien, chacun peut faire sa part.

Dire non au sac plastique au hanout. Ramasser un déchet quand on va se baigner. Sensibiliser son petit frère ou ses potes. Soutenir une association locale qui défend la mer. Parce qu’au final, c’est notre littoral, notre été, nos poissons, notre planète.