Les économistes répètent que les fondamentaux du pays sont solides :
En quelques jours, le serveur marocain “GenZ212” a réuni plus de 180.000 membres, un chiffre vertigineux pour un mouvement né dans l’anonymat complet. D’où viennent ces moyens techniques ? Qui administre une telle plateforme ? Comment un simple groupe d’étudiants aurait-il pu mettre sur pied, en quelques jours, un réseau aussi vaste, protégé des intrusions et capable de relayer simultanément des mots d’ordre à travers tout le pays ? Ce mystère technique a suffi à enflammer les imaginations : derrière le jeune internaute marocain, certains croient deviner des stratèges, des ONG étrangères, voire des agences de renseignement.
La Biélorussie, la Géorgie, la Roumanie, l’Ukraine, la Serbie… partout, on retrouve les mêmes schémas de soulèvements soudains, coordonnés par les réseaux sociaux, relayés par des diasporas actives et des médias bienveillants. Faut-il en déduire que le Maroc vit, à son tour, une tentative de “révolution colorée” ? La question circule, troublante.
D’autant que le contexte géopolitique s’y prête.
Mais cette autonomie nouvelle, cette capacité à agir sans alignement exclusif, dérange certains équilibres anciens. L’intensification des relations économiques et politiques avec la Chine, la Russie et plusieurs pays d’Afrique anglophone suscite, chez certains partenaires occidentaux, une crispation latente. Alors, l’hypothèse surgit : et si le Maroc payait, aujourd’hui, le prix de son indépendance stratégique ? Et si la déstabilisation numérique n’était qu’un signal envoyé à Rabat pour lui rappeler où sont les lignes rouges ?
Le mouvement Al Adl wa al Ihssane, longtemps discret, conserve à l’étranger des relais solides, parfois proches de ces milieux militants et notamment d’Al Haqed, Hajar Raissouni et d’autres, si l’on recoupe les pages suivie par la page Genz212 sur la plateforme X. Les flux financiers opaques via les cryptomonnaies…












L'accueil




Le Cirque parlementaire












