Quand le froid devient un anti-inflammatoire naturel.
De nombreux jeunes témoignent d’un soulagement quasi immédiat de leur acné dès la fin de l’été. Cela n’a rien d’un miracle saisonnier. Le froid réduit l’activité des glandes sébacées, apaise l’inflammation et freine la prolifération des bactéries responsables de l’acné inflammatoire.
L’été 2025 a été l’un des plus chauds et humides enregistrés sur la façade atlantique.
Cette combinaison : chaleur, sueur, pollution en suspension, SPF occlusifs a créé une véritable tempête cutanée. Le froid agit alors comme une phase de rémission. Certaines peaux, particulièrement réactives, retrouvent un équilibre qu’elles n’arrivent pas à maintenir sous 35 degrés.
À cela s’ajoute un autre facteur : en automne, les actifs dermatologiques : rétinoïdes, acides exfoliants, niacinamide sont mieux tolérés, car la barrière cutanée n’est plus agressée par le soleil.
C’est souvent là que l’amélioration se déclenche : non pas grâce au froid seul, mais parce qu’il permet enfin à la routine d’agir sans provoquer d’irritation.
L’été 2025 a été l’un des plus chauds et humides enregistrés sur la façade atlantique.
Cette combinaison : chaleur, sueur, pollution en suspension, SPF occlusifs a créé une véritable tempête cutanée. Le froid agit alors comme une phase de rémission. Certaines peaux, particulièrement réactives, retrouvent un équilibre qu’elles n’arrivent pas à maintenir sous 35 degrés.
À cela s’ajoute un autre facteur : en automne, les actifs dermatologiques : rétinoïdes, acides exfoliants, niacinamide sont mieux tolérés, car la barrière cutanée n’est plus agressée par le soleil.
C’est souvent là que l’amélioration se déclenche : non pas grâce au froid seul, mais parce qu’il permet enfin à la routine d’agir sans provoquer d’irritation.
Pourquoi l’hiver aggrave au contraire certaines acnés ?
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Pour une autre partie de la population, la saison froide est un cauchemar dermatologique. Les dermatologues marocains observent depuis trois ans une hausse des consultations dès novembre.
Cette fois, le coupable est ailleurs : la sécheresse hivernale fragilise la barrière cutanée, déjà affaiblie par l’été. Résultat : micro-inflammations, poussées de kystes internes et pores bouchés par excès de crèmes riches.
Le chauffage intérieur, encore rare mais en forte progression en milieu urbain, complique la situation.
L’alternance “air froid dehors / air chaud dedans” crée des micro-fissures invisibles dans la couche cornée. Une peau irritée produit davantage de sébum en compensation, ce qui relance la boucle inflammatoire.
Un problème supplémentaire s’ajoute : beaucoup continuent à utiliser leurs produits “spécial été” gels purifiants trop décapants, toners alcoolisés, exfoliants fréquents alors que la peau a besoin exactement de l’inverse en hiver.
La mauvaise adaptation saisonnière est l’un des premiers facteurs de récidive.
Cette fois, le coupable est ailleurs : la sécheresse hivernale fragilise la barrière cutanée, déjà affaiblie par l’été. Résultat : micro-inflammations, poussées de kystes internes et pores bouchés par excès de crèmes riches.
Le chauffage intérieur, encore rare mais en forte progression en milieu urbain, complique la situation.
L’alternance “air froid dehors / air chaud dedans” crée des micro-fissures invisibles dans la couche cornée. Une peau irritée produit davantage de sébum en compensation, ce qui relance la boucle inflammatoire.
Un problème supplémentaire s’ajoute : beaucoup continuent à utiliser leurs produits “spécial été” gels purifiants trop décapants, toners alcoolisés, exfoliants fréquents alors que la peau a besoin exactement de l’inverse en hiver.
La mauvaise adaptation saisonnière est l’un des premiers facteurs de récidive.
Climat, stress et hormones : un trio qui redessine la peau
La dimension climatique n’est que la partie émergée du phénomène. Le Maroc vit en 2025 une période où stress, surcharge mentale et pression académique/ professionnelle s’accumulent. Et l’acné y est extrêmement sensible.
Le stress chronique provoque des pics de cortisol qui stimulent les glandes sébacées. Résultat : même en hiver, certaines peaux restent en “mode inflammatoire”. Les dermatologues le constatent surtout chez les jeunes femmes de 18 à 30 ans, déjà fragilisées par des fluctuations hormonales liées au cycle, à la fatigue ou à l’alimentation irrégulière.
Les changements saisonniers amplifient ce phénomène. Le manque de lumière, les journées plus courtes et la baisse du rythme social modifient subtilement les neurotransmetteurs. Cela n’empire pas l’acné directement, mais réduit la capacité de la peau à récupérer. Le microbiome cutané joue également un rôle.
L’été le déséquilibre par excès d’humidité, l’hiver par excès de sécheresse. Certaines bactéries bénéfiques chutent, ce qui laisse davantage de place aux souches inflammatoires.
C’est une des grandes découvertes dermatologiques de ces dernières années : l’acné n’est pas seulement une histoire de sébum, mais de véritable “écosystème”.
Le stress chronique provoque des pics de cortisol qui stimulent les glandes sébacées. Résultat : même en hiver, certaines peaux restent en “mode inflammatoire”. Les dermatologues le constatent surtout chez les jeunes femmes de 18 à 30 ans, déjà fragilisées par des fluctuations hormonales liées au cycle, à la fatigue ou à l’alimentation irrégulière.
Les changements saisonniers amplifient ce phénomène. Le manque de lumière, les journées plus courtes et la baisse du rythme social modifient subtilement les neurotransmetteurs. Cela n’empire pas l’acné directement, mais réduit la capacité de la peau à récupérer. Le microbiome cutané joue également un rôle.
L’été le déséquilibre par excès d’humidité, l’hiver par excès de sécheresse. Certaines bactéries bénéfiques chutent, ce qui laisse davantage de place aux souches inflammatoires.
C’est une des grandes découvertes dermatologiques de ces dernières années : l’acné n’est pas seulement une histoire de sébum, mais de véritable “écosystème”.
Adopter une routine saisonnière : la clé de 2025
Face à ce double paradoxe, la solution n’est plus de chercher “la bonne crème”, mais d’apprendre à comprendre sa peau saison par saison. Les dermatologues parlent aujourd’hui de routines modulées, capables de s’adapter en fonction du climat, du niveau de stress, des variations hormonales, et non plus de protocoles figés.
En hiver, la stratégie gagnante repose sur la réparation de la barrière cutanée. Les actifs doivent être introduits lentement, à faibles doses, et toujours accompagnés d’un hydratant protecteur.
Les textures riches ne sont pas un problème en soi : elles ne posent souci que lorsqu’elles sont superposées à des actifs irritants sans phase de transition.
Le rôle du SPF reste crucial, même par temps froid. Le soleil marocain, même en novembre, continue d’aggraver l’inflammation post-lésionnelle et pigmentaire. Beaucoup l’oublient et voient réapparaître des marques persistantes non pas à cause de l’hiver, mais à cause de l’absence de photoprotection.
L’alimentation joue également un rôle secondaire mais réel. Les excès de sucre, les produits ultra-transformés et le manque d’oméga-3 entretiennent le terrain inflammatoire.
La transition automne-hiver est souvent marquée par une consommation plus sucrée, ce qui peut expliquer certaines récidives.
En hiver, la stratégie gagnante repose sur la réparation de la barrière cutanée. Les actifs doivent être introduits lentement, à faibles doses, et toujours accompagnés d’un hydratant protecteur.
Les textures riches ne sont pas un problème en soi : elles ne posent souci que lorsqu’elles sont superposées à des actifs irritants sans phase de transition.
Le rôle du SPF reste crucial, même par temps froid. Le soleil marocain, même en novembre, continue d’aggraver l’inflammation post-lésionnelle et pigmentaire. Beaucoup l’oublient et voient réapparaître des marques persistantes non pas à cause de l’hiver, mais à cause de l’absence de photoprotection.
L’alimentation joue également un rôle secondaire mais réel. Les excès de sucre, les produits ultra-transformés et le manque d’oméga-3 entretiennent le terrain inflammatoire.
La transition automne-hiver est souvent marquée par une consommation plus sucrée, ce qui peut expliquer certaines récidives.
L’acné hivernale n’a rien d’une simple réaction au froid
Elle est le reflet d’un écosystème complexe : climat, pollution, routines, hormones, stress, microbiome. Ce que révèle l’hiver 2025, c’est surtout la nécessité d’abandonner la vision monolithique de l’acné.
Pour certains, le froid est une renaissance cutanée. Pour d’autres, un détonateur inflammatoire. Entre ces deux extrêmes se dessine une vérité : la peau ne subit pas les saisons, elle y répond.
Et dans un monde où les rythmes, les températures et les modes de vie changent plus vite que jamais, comprendre cette réponse n’est plus un luxe; c’est devenu un besoin de santé.
Pour certains, le froid est une renaissance cutanée. Pour d’autres, un détonateur inflammatoire. Entre ces deux extrêmes se dessine une vérité : la peau ne subit pas les saisons, elle y répond.
Et dans un monde où les rythmes, les températures et les modes de vie changent plus vite que jamais, comprendre cette réponse n’est plus un luxe; c’est devenu un besoin de santé.












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