Cette initiative, portée par le Ministère de l'Énergie et des Mines, vise à positionner le royaume comme un acteur majeur sur l'échiquier mondial des ressources minérales.
 

Le plan de développement s'articule autour de trois axes principaux : l'exploration intensive de nouvelles zones minières, la modernisation des infrastructures existantes, et la formation d'une main-d'œuvre qualifiée. "Nous entrons dans une nouvelle ère pour le secteur minier marocain", déclare Ahmed Benali, directeur de l'Office National des Mines. "Notre objectif est de doubler la contribution du secteur au PIB d'ici 2030."
 

Les chiffres sont éloquents. Il s'agit d'un investissement total prévu de 15 milliards de dirhams, de la création de 30 000 emplois directs et indirects, de l'augmentation de 40% de la production minière d'ici 2027 et du développement de 12 nouveaux sites d'exploitation.
 

Le Maroc, déjà leader mondial dans la production de phosphates, diversifie son portefeuille minier. "Les études géologiques récentes révèlent un potentiel considérable en terres rares, cuivre, cobalt et lithium", explique Sarah Martinez, analyste chez Mining Global Insights. "Ces ressources sont cruciales pour la transition énergétique mondiale."
 

L'aspect environnemental n'est pas négligé. Le plan prévoit l'adoption de technologies d'exploitation durables et la réhabilitation systématique des sites miniers. "Nous voulons démontrer qu'exploitation minière et respect de l'environnement peuvent coexister", souligne Mohammed El Fassi, responsable développement durable au Ministère.