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Les victoires d’une coupe du monde de football


Rédigé par le Samedi 17 Décembre 2022

Fin de parcours en coupe du monde pour une sélection marocaine de football qui n’aurait pas démérité. Les poulains de Walid Regragui n’en sortent pas moins vainqueurs sur bien d’autres volets que celui footballistique.



Les Lions rugissants
Les Lions rugissants
Il n’a fallu que trois mois à l’entraîneur de l’équipe nationale de football, Walid Regragui, pour sortir les Marocains du doute sur leurs capacités à briller collectivement à l’échelle internationale et leur insuffler, à la place, une solide confiance en soi.

C’est la première et la plus importante de toutes les victoires enregistrées par la sélection nationale, celle pour laquelle ce Marocain issu de la diaspora mérite déjà tout le respect de ses compatriotes.

Regragui n’a, évidemment pas, formé les joueurs sélectionnés, ni eu le temps suffisant pour leur inculquer l’ensemble de sa propre conception du jeu.

Il s’est appuyé sur des ressources humaines déjà existantes et qualifiées, qu’il est parvenu à cimenter en un mécanisme unifié ou chacun sait son rôle, avec une discipline rarement constatée.

Meneur d’hommes

Le principal apport du coach national, à ce niveau, est d’avoir su insuffler à ses troupes l’esprit d’équipe et la volonté de croire en leurs chances de succès.

Bien des hommes politiques doivent envier à Walid Regragui ce sens du leadership, renforcé d’une louable modestie, dont le secret réside dans le don de soi plutôt que dans des verbiages aussi creux que pompeux.

Par effet d’entraînement, c’est l’ensemble de l’opinion publique nationale, du monde arabe et islamique et d’Afrique qui s’est enthousiasmée pour cette équipe de battants qui a laissé les complexes de sous-développés aux vestiaires.

Les Amazighs, bien représentés en sélection marocaine, en font un motif de fierté et une opportunité de plus grande visibilité. « Nous sommes là ! »

Transformer en but

Parvenir à porter les espoirs de tout un peuple, un continent, une culture dans l’événement sportif le plus suivi de la planète est une autre victoire acquise par les Lions de l’Atlas.

La balle est, maintenant, dans les pieds de l’équipe gouvernementale pour concrétiser ce gain de notoriété à l’internationale en flux d’investissements directs et de touristes étrangers.

« Venez au Maroc, le pays où l’on a foi en l’effort, la discipline et l’abnégation pour transformer les ambitions en une réalité ».

« Wokisme » épidémique

Des valeurs qui font fierté
Des valeurs qui font fierté
Puis il y a les valeurs morales et culturelles, distinctifs de la civilisation islamique, qui ont été spontanément véhiculées, et avec brio, par les footballeurs marocains à l’occasion de cette compétition sportive internationale.

Le contraste était, d’ailleurs, saisissant avec les pitreries des promoteurs de la culture « woke » qui a infecté l’Occident et fait l’objet de moqueries du reste de la communauté mondiale sur les réseaux sociaux.

Le Qatar, pays organisateur de cette édition de la coupe du monde de football, s’est montré ferme envers les piètres tentatives de faire de ce rendez-vous sportif ultramédiatisé une scène pour les obscénités de la culture « woke ».

L’apport particulier de l’équipe marocaine de football à cette confrontation civilisationnelle aurait été de rappeler l’existence d’autres valeurs, dites traditionnelles, encore naturellement portées et fermement défendues par des peuples non-occidentaux.

Valeurs de battants

Il n’est pas question de charger une équipe de football de rôles qui ne sont pas les siens. Toutefois, la grandeur du comportement des joueurs de l’équipe marocaine de football, lors de cette coupe du monde, réside justement dans son caractère naturel, spontané.

Des valeurs telles la foi en Dieu et la famille, presque totalement dépréciées en Occident, sont encore bien enracinées dans l’inconscient collectif des peuples musulmans.

Le double rideau de fer (4-1-4-1) de Walid Regragui s’est montré aussi efficace sur le terrain de jeu qu’en dehors.

Ce n’est, donc, pas la moindre des victoires arrachées par l’équipe marocaine de football en cette coupe du monde au Qatar, avec les applaudissements de l’Emir Tamim Ben Hamad Al Thani.

Ayez foi !

Par opposition, toutes ces combines d’arbitrage douteux, de var soudainement et opportunément atteint de cécité, de tickets de stade introuvables ou cédés au marché noir et autre responsable au comportement indigne, dans un pays hôte de la coupe du monde qui s’est pourtant montré d’une grande hospitalité, relèvent de cette « soue annya » (mauvaise foi) contre laquelle a averti le coach de l’équipe nationale. Elle est synonyme de défaite.

Allez les Lions ! Vous avez rugis et sortis les griffes et les crocs pour arracher vos victoires, le monde entier en a été témoin. Ce ne sont pas les caquètements dénaturés d’un poulet au genre indéfini qui peuvent en altérer l’éclat.

« Dirou nya » (Ayez foi) ! 





Ahmed Naji
Journaliste par passion, donner du relief à l'information est mon chemin de croix. En savoir plus sur cet auteur
Samedi 17 Décembre 2022

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