Selon les autorités locales, l’attaque a commencé par des jets de pierres visant les locaux de la brigade. Les gendarmes ont d’abord répondu avec des bombes lacrymogènes pour disperser la foule. Mais rapidement, les assaillants, renforcés par de nouveaux groupes, sont revenus armés de couteaux et d’armes blanches.
Ils ont réussi à pénétrer dans l’enceinte, à s’emparer d’un véhicule et de quatre motos de la Gendarmerie, avant d’y mettre le feu. Une partie du bâtiment a également été incendiée. Leur objectif : mettre la main sur les armes de service et les munitions stockées sur place.
Face à une situation jugée « gravissime » et une menace directe sur leurs vies, les gendarmes ont ouvert le feu. Deux assaillants ont été mortellement touchés, d’autres blessés. Le communiqué officiel précise que les tirs se sont faits dans le cadre de la légitime défense, pour empêcher la saisie d’armes pouvant menacer la sécurité publique.
Cette attaque survient dans un contexte social tendu marqué par des rassemblements et actes de vandalisme sporadiques dans plusieurs villes. À Lqliâa, cette escalade inquiète particulièrement : une tentative organisée de voler des armes à une brigade territoriale marque un seuil critique.












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