Le concept : un mariage… ouvert au public (payant)
Un mariage, une salle des fêtes, 300 invités, 12 DJ, 1 mechoui, et un déficit bancaire à vie. Voilà le rêve marocain, aussi sacré qu’un tagine du vendredi. Mais ça, c’était avant. Car une startup marocaine vient de lancer une révolution économique, émotionnelle et très légèrement borderline : Marhba Wedding, la première plateforme qui te permet de monétiser ton mariage comme un concert de Saad Lamjarred.
Imaginée par deux anciens stagiaires de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale frustrés de ne pas avoir été invités à assez de mariages pour manger gratis, la startup Marhba Wedding propose un modèle simple :
« Tu veux une ambiance, du live, de la chorba, des youyous et peut-être même un début de bagarre entre belles-sœurs ? Paye ton ticket ! »
Les futurs mariés publient sur la plateforme les infos croustillantes de leur événement :
📍 Lieu : salle "Palais Miraj Al Bahja II", à Kénitra
📷 Photos teaser : selfie de la fiancée avec henné + preview du buffet
🎉 Ambiance : 100 % chaâbi live, option Tamtam pour les nostalgiques
💰 Tarifs : de 150 dhs pour une place debout à côté du DJ, jusqu’à 1000 dhs pour une place VIP-table-famille avec selfie avec les mariés et part de pastilla garantie
L’expérience sociale marocaine… version premium
Grâce à une messagerie intégrée, les intéressés peuvent négocier directement avec les mariés :
– « Slaam. Y a-t-il des options sans gluten pour la harira ? »
– « Est-ce que le mariage est mixte ou segmenté ? Parce que je viens avec ma fiancée. »
– « Peut-on juste assister au buffet et partir avant les discours ? »
Une charte de bonne conduite est imposée : pas de selfies indécents avec la mariée, interdiction de chiper les babouches ou de partir avec les plateaux de gâteaux à l’insu du service. Chaque billet vendu génère une commission de 15 % pour Marhba Wedding, plus 10 dhs pour la CAF (la "Contribution à l’Ambiance Festive").
Les limites de la loi (et de la décence)
Comme le rappelle Me Taktouka, avocat au barreau de Settat :
« Attention, le mariage civil doit rester public. Pas question de mettre des vigiles devant la mairie avec un scanner à QR code ! »
Heureusement, la startup se concentre uniquement sur la réception privée, ce joyau marocain où l’on peut légalement danser, pleurer et faire payer les autres pour le faire avec toi.
Mais attention au fisc : toute recette supérieure à 20 000 dhs doit être déclarée. D'où la création par les fondateurs d’un service annexe : FiscZine, une plateforme de déclaration express pour les mariages rentables.
Le succès ? Pas encore…
Pour l’instant, aucun inconnu n’a encore déboursé un centime pour aller manger des briouates à un mariage de parfaits étrangers. Mais les fondateurs sont confiants :
« On vise d’abord les influenceurs et les fans de weddings TikTok. Ensuite, pourquoi pas les divorcés qui veulent revivre l’ambiance… sans les regrets. »
Imaginée par deux anciens stagiaires de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale frustrés de ne pas avoir été invités à assez de mariages pour manger gratis, la startup Marhba Wedding propose un modèle simple :
« Tu veux une ambiance, du live, de la chorba, des youyous et peut-être même un début de bagarre entre belles-sœurs ? Paye ton ticket ! »
Les futurs mariés publient sur la plateforme les infos croustillantes de leur événement :
📍 Lieu : salle "Palais Miraj Al Bahja II", à Kénitra
📷 Photos teaser : selfie de la fiancée avec henné + preview du buffet
🎉 Ambiance : 100 % chaâbi live, option Tamtam pour les nostalgiques
💰 Tarifs : de 150 dhs pour une place debout à côté du DJ, jusqu’à 1000 dhs pour une place VIP-table-famille avec selfie avec les mariés et part de pastilla garantie
L’expérience sociale marocaine… version premium
Grâce à une messagerie intégrée, les intéressés peuvent négocier directement avec les mariés :
– « Slaam. Y a-t-il des options sans gluten pour la harira ? »
– « Est-ce que le mariage est mixte ou segmenté ? Parce que je viens avec ma fiancée. »
– « Peut-on juste assister au buffet et partir avant les discours ? »
Une charte de bonne conduite est imposée : pas de selfies indécents avec la mariée, interdiction de chiper les babouches ou de partir avec les plateaux de gâteaux à l’insu du service. Chaque billet vendu génère une commission de 15 % pour Marhba Wedding, plus 10 dhs pour la CAF (la "Contribution à l’Ambiance Festive").
Les limites de la loi (et de la décence)
Comme le rappelle Me Taktouka, avocat au barreau de Settat :
« Attention, le mariage civil doit rester public. Pas question de mettre des vigiles devant la mairie avec un scanner à QR code ! »
Heureusement, la startup se concentre uniquement sur la réception privée, ce joyau marocain où l’on peut légalement danser, pleurer et faire payer les autres pour le faire avec toi.
Mais attention au fisc : toute recette supérieure à 20 000 dhs doit être déclarée. D'où la création par les fondateurs d’un service annexe : FiscZine, une plateforme de déclaration express pour les mariages rentables.
Le succès ? Pas encore…
Pour l’instant, aucun inconnu n’a encore déboursé un centime pour aller manger des briouates à un mariage de parfaits étrangers. Mais les fondateurs sont confiants :
« On vise d’abord les influenceurs et les fans de weddings TikTok. Ensuite, pourquoi pas les divorcés qui veulent revivre l’ambiance… sans les regrets. »
Avec Marhba Wedding, le mariage au Maroc devient enfin ce qu’il était au fond depuis toujours :
🎭 Une performance artistique.
💸 Une économie circulaire du couscous.
🧡 Et une occasion unique de se faire rembourser sa dot.
Prochaine étape ?
Un pass annuel "Festival des Mariages du Maroc", avec accès illimité aux noces de tout le territoire. Et ça, inchallah, c’est plus que de l’amour : c’est du business émotionnel.
💸 Une économie circulaire du couscous.
🧡 Et une occasion unique de se faire rembourser sa dot.
Prochaine étape ?
Un pass annuel "Festival des Mariages du Maroc", avec accès illimité aux noces de tout le territoire. Et ça, inchallah, c’est plus que de l’amour : c’est du business émotionnel.












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