Le Maroc vise à doubler sa capacité aéroportuaire d’ici 2030 pour attirer plus de touristes
Ce projet ambitieux, qui vise à passer de 38 à 80 millions de passagers, s'inscrit dans une stratégie plus large de développement économique et d'attractivité touristique. En co-organisant la Coupe du Monde 2030, le royaume espère non seulement attirer des visiteurs, mais aussi renforcer son image sur la scène internationale.
La décision de doubler la capacité aéroportuaire est motivée par plusieurs facteurs. D'une part, le Maroc souhaite capitaliser sur son positionnement géographique stratégique, en tant que porte d'entrée vers l'Afrique et l'Europe. D'autre part, le royaume entend diversifier son offre touristique, en attirant non seulement des visiteurs européens, mais aussi des touristes d'Asie et d'Amérique. Selon le ministre du Tourisme, "ce projet est une opportunité unique pour faire du Maroc une destination incontournable."
Cette expansion pourrait renforcer les relations du Maroc avec d'autres pays, en facilitant les échanges et les investissements. En outre, l'augmentation du nombre de passagers pourrait générer des milliers d'emplois dans le secteur du tourisme et des services associés. Cependant, cette ambition doit être équilibrée avec des préoccupations environnementales, notamment en matière de durabilité et de protection des écosystèmes locaux.
Ce projet n'est pas sans précédent. D'autres pays, comme les Émirats Arabes Unis et la Turquie, ont également investi massivement dans leurs infrastructures aéroportuaires pour attirer des touristes. Par exemple, l'aéroport d'Istanbul, inauguré en 2018, a été conçu pour accueillir jusqu'à 200 millions de passagers par an, transformant la Turquie en un hub aérien mondial. Le Maroc pourrait s'inspirer de ces modèles pour optimiser son développement.
Ainsi, le projet de doubler la capacité aéroportuaire du Maroc représente une opportunité significative pour le royaume. À court terme, cette initiative pourrait stimuler l'économie locale et renforcer l'attractivité touristique. À long terme, le Maroc devra naviguer habilement entre développement économique et durabilité environnementale pour garantir le succès de cette ambition.