Une finale de rêve… jusqu’au cauchemar
L’histoire aurait pu être belle. Une équipe marocaine féminine en pleine ascension, une finale continentale sous les yeux de tout un peuple, et deux buts splendides en première mi-temps qui semblaient déjà écrire un conte de fée. Mais voilà : le football, parfois, choisit des scénarios que même les supporters les plus pessimistes n’oseraient pas imaginer.
Samedi soir, dans un Stade Olympique de Rabat bouillant, les Lionnes de l’Atlas menaient 2-0 face au Nigeria. Une performance rare face à l’ogre du football féminin africain. Mais à mesure que les minutes s’égrenaient, une série de décisions arbitrales douteuses semèrent le trouble. Jusqu’à cette 71e minute fatidique, où un penalty d’abord accordé au Maroc fut annulé après une consultation interminable de la VAR.
Samedi soir, dans un Stade Olympique de Rabat bouillant, les Lionnes de l’Atlas menaient 2-0 face au Nigeria. Une performance rare face à l’ogre du football féminin africain. Mais à mesure que les minutes s’égrenaient, une série de décisions arbitrales douteuses semèrent le trouble. Jusqu’à cette 71e minute fatidique, où un penalty d’abord accordé au Maroc fut annulé après une consultation interminable de la VAR.
Une VAR à géométrie variable ?
C'est à ce moment précis que la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a décidé de contester officiellement auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF). Selon une source bien informée au sein de la Fédération, la plainte vise une « utilisation partielle et tronquée de la VAR », pointant du doigt l’absence d’angles de caméra favorables aux Marocaines lors de la vérification du penalty.
« Pourquoi certains plans ont été ignorés ? Pourquoi l’arbitre n’a pas eu accès à tous les éléments disponibles ? » interroge-t-on du côté de la FRMF. Le doute est permis, et les questions sont légitimes. D’autant plus que la VAR est censée justement permettre plus d’équité, pas semer la confusion.
« Pourquoi certains plans ont été ignorés ? Pourquoi l’arbitre n’a pas eu accès à tous les éléments disponibles ? » interroge-t-on du côté de la FRMF. Le doute est permis, et les questions sont légitimes. D’autant plus que la VAR est censée justement permettre plus d’équité, pas semer la confusion.
Un arbitrage sous haute tension
L’arbitre centrale de cette finale, la Namibienne Antsino Twanyanyukwa, n’en est pas à son premier match controversé. Si l’erreur humaine fait partie intégrante du jeu, c’est bien l’outil technologique et son usage qui pose problème ici.
La décision d’annuler le penalty accordé au Maroc après plus de cinq minutes d’hésitation a brisé l’élan des joueuses. À ce moment du match, le score était de 2-2. Un penalty réussi aurait pu changer l’issue de la rencontre. À la place, ce sont les Nigérianes qui ont marqué le but de la victoire, scellant un retournement de situation qui laisse un goût amer.
La décision d’annuler le penalty accordé au Maroc après plus de cinq minutes d’hésitation a brisé l’élan des joueuses. À ce moment du match, le score était de 2-2. Un penalty réussi aurait pu changer l’issue de la rencontre. À la place, ce sont les Nigérianes qui ont marqué le but de la victoire, scellant un retournement de situation qui laisse un goût amer.
L’esprit du jeu en question
Cette affaire soulève une problématique plus large : celle de la transparence et de la régularité des compétitions africaines. L’Afrique ne peut plus se permettre des finales entachées de polémiques. La VAR, censée moderniser le football africain, ne doit pas devenir un instrument de doute ou d’injustice.
La FRMF, à travers cette saisine, ne demande pas une victoire sur tapis vert. Elle réclame des réponses, un audit du processus de décision et, si nécessaire, une réforme du protocole VAR. Car à quoi bon investir dans les infrastructures, les académies et le développement du football féminin, si l’arbitraire continue de faire la loi ?
La FRMF, à travers cette saisine, ne demande pas une victoire sur tapis vert. Elle réclame des réponses, un audit du processus de décision et, si nécessaire, une réforme du protocole VAR. Car à quoi bon investir dans les infrastructures, les académies et le développement du football féminin, si l’arbitraire continue de faire la loi ?
Une défaite, mais pas une résignation
Le Maroc a perdu 3-2. Sur le papier, cela restera une défaite. Mais sur le terrain moral, cette finale pourrait bien devenir un point de bascule. La sélection féminine marocaine a montré une combativité, une maîtrise tactique et une force mentale que même ses adversaires ont saluées. Et cela, aucun écran de VAR ne pourra l’effacer.
Ce n’est pas une plainte par amertume, c’est un cri pour la justice sportive. Et en cela, la FRMF joue son rôle : celui de gardienne de l’intégrité du football marocain. Le pays n’est plus une périphérie dans le foot africain. Il en est désormais l’un des centres de gravité. Et à ce titre, il exige à juste titre le respect des règles, des joueuses et des efforts consentis.
Ce n’est pas une plainte par amertume, c’est un cri pour la justice sportive. Et en cela, la FRMF joue son rôle : celui de gardienne de l’intégrité du football marocain. Le pays n’est plus une périphérie dans le foot africain. Il en est désormais l’un des centres de gravité. Et à ce titre, il exige à juste titre le respect des règles, des joueuses et des efforts consentis.
Une leçon pour demain
Ce triste épisode doit être une leçon, non seulement pour les instances africaines, mais aussi pour le public, les journalistes et les futures générations de joueuses. La VAR n’est ni une fin, ni un juge suprême. Elle est un outil, à condition d’être utilisée dans la rigueur et l’éthique.
Le Maroc n’a pas perdu la face. Il a montré un visage combatif, mature, digne. Le football féminin marocain continue de grandir. Et parfois, c’est dans l’injustice que naissent les plus grandes motivations. À condition, bien sûr, que cette injustice soit reconnue, documentée, et qu’elle serve à améliorer le futur.
Le Maroc n’a pas perdu la face. Il a montré un visage combatif, mature, digne. Le football féminin marocain continue de grandir. Et parfois, c’est dans l’injustice que naissent les plus grandes motivations. À condition, bien sûr, que cette injustice soit reconnue, documentée, et qu’elle serve à améliorer le futur.
La CAF face à ses responsabilités
La balle est désormais dans le camp de la CAF. Répondra-t-elle à la plainte ? Ouvrira-t-elle une enquête ? Ou préférera-t-elle, comme souvent, minimiser pour éviter la tempête médiatique ? Dans un contexte où l’image du football africain est scrutée avec attention, notamment à l’approche des grandes échéances internationales, chaque silence sera interprété comme une complicité.
L’ODJ Média suivra de près les développements de cette affaire. Car ce qui est en jeu, ce n’est pas juste un penalty, c’est la crédibilité de tout un système.
L’ODJ Média suivra de près les développements de cette affaire. Car ce qui est en jeu, ce n’est pas juste un penalty, c’est la crédibilité de tout un système.