Même dans les espaces privés, les maillots de bain sont tolérés uniquement s’ils ne dépassent pas les limites du « bon goût ».
Et dans les lieux publics, c’est encore pire : les vêtements transparents sont interdits, les épaules et les genoux doivent être couverts, et les vêtements amples sont recommandés… bienvenue dans le retour en force de la police du vêtement.
Ce n’est pas une question de pudeur. C’est une question de pouvoir
Ce n’est pas une avancée sociale. C’est une tentative de plus de contrôler le corps féminin sous le prétexte de la tradition ou de la bienséance.
Ce qui choque ici, ce n’est pas seulement l’obsession pour la tenue féminine. C’est surtout le fait que le corps des femmes est encore considéré comme un objet à surveiller, à censurer, à dompter.
Et ce sont toujours les femmes, et uniquement elles, qui sont pointées du doigt. Jamais les regards oppressants, jamais l’hypersexualisation imposée, jamais les normes masculines.
Et le goût public ? Parlons-en
Pourquoi le maillot de bain d’une femme serait-il une atteinte aux valeurs, mais pas le regard intrusif d’un inconnu ? Pourquoi une épaule découverte dérange plus qu’un système qui infantilise les femmes adultes comme si elles étaient incapables de décider pour elles-mêmes ?
Ce type de réglementation ne vise pas à préserver l’ordre, mais à maintenir un contrôle. C’est une manière insidieuse de dire aux femmes : « Vous êtes tolérées dans l’espace public, tant que vous vous conformez. »
Non, nous ne nous conformerons pas
Les plages sont un lieu de détente, pas un tribunal de la pudeur. Les piscines ne sont pas des salles d’audience. Et les femmes ne sont pas des provocations sur pattes.












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