Avec 121 lits, l’Hôpital Privé Oujda se présente comme une structure intégrée couvrant l’ensemble des spécialités médicales et chirurgicales courantes et spécialisées. Il dispose d’un pôle de réanimation comprenant 12 box polyvalents et 7 box dédiés à la réanimation néonatale, d’une unité de soins intensifs de 36 lits, d’un service de maternité équipé de 15 couveuses, d’une salle de réveil de 10 lits, de deux salles d’endoscopie, d’un service d’hospitalisation de 28 lits et d’un hôpital de jour de 13 lits. Un service d’urgences à 12 postes fonctionne en continu (24h/24, 7j/7). Le pôle de cardiologie interventionnelle est doté d’une salle de cathétérisme pour la prise en charge des pathologies cardio et neurovasculaires. Le plateau technique intègre IRM, scanner, échographie, radiologie conventionnelle et mammographie, assurant un circuit diagnostique et thérapeutique sécurisé et continu.

Entièrement dédié à la lutte contre le cancer, le Centre international d’oncologie d’Oujda aligne une capacité de 33 lits. Il comprend une unité de soins intensifs de 12 lits, un service de chimiothérapie de 21 lits et un plateau de radiothérapie équipé d’accélérateurs linéaires de dernière génération. La présence d’un centre de médecine nucléaire renforce la précision diagnostique et thérapeutique. Des services complémentaires (imagerie médicale, anatomopathologie, consultations spécialisées) permettent une prise en charge intégrée et personnalisée, positionnant Oujda comme pôle régional d’excellence en oncologie.

Avec 144 lits d’hospitalisation, l’Hôpital Privé Nador constitue un établissement moderne multidisciplinaire à forte composante oncologique. Il inclut un pôle de réanimation (10 box polyvalents et 5 couveuses de réanimation néonatale), une unité de soins intensifs de 28 lits, un service de maternité avec lits d’hospitalisation et nurserie, un plateau chirurgical de 8 blocs opératoires, 2 salles d’endoscopie et une salle de réveil de 7 lits. Le pôle de cardiologie interventionnelle est doté de 2 salles de cathétérisme et d’une salle d’épreuve d’effort. La conception, conforme à des standards internationaux, vise la prise en charge de pathologies complexes, en particulier en cardiologie interventionnelle et en cancérologie, avec intégration des technologies d’imagerie avancée et de médecine nucléaire (innovation structurante pour la province).

L’intégration simultanée de ces trois structures accroît la densité hospitalière spécialisée dans l’Oriental et le Nord-Est, réduisant des asymétries historiques de l’offre par rapport aux pôles littoraux occidentaux. La couverture nationale complète revendiquée traduit une logique de maillage : proximité géographique, homogénéisation des protocoles cliniques, montée en gamme technologique (imagerie lourde, radiothérapie, médecine nucléaire, cardiologie interventionnelle). Cette capacité additionnelle peut contribuer à désengorger le secteur public sur les segments lourds (oncologie, cardiologie, réanimation néonatale) et ouvre la voie à des synergies (transferts de patients, coopérations formatives, télémédecine).

Le ciblage de pôles hautement capitalistiques (oncologie, médecine nucléaire, réanimation, cathétérisme) reflète une stratégie orientée vers des segments à forte barrière à l’entrée et à valeur ajoutée clinique élevée. L’intégration verticale (diagnostic avancé, traitement, suivi) favorise la réduction des temps de parcours patient et l’optimisation des taux d’occupation. Territorialement, le choix d’investir dans l’Oriental et Nador participe à une reconfiguration plus équilibrée de l’écosystème privé, historiquement centré sur Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra.

La pérennité de la montée en charge reposera sur la sécurisation des ressources humaines spécialisées (radio-oncologues, physiciens médicaux, infirmiers de blocs et d’oncologie, manipulateurs d’électroradiologie), sur l’excellence maintenance (accélérateurs linéaires, imagerie lourde) et sur la robustesse des systèmes d’information hospitaliers (dossier patient numérique, traçabilité des chimiothérapies, gestion des flux stériles). La soutenabilité financière impliquera une articulation fine avec les régimes de couverture sanitaire et les assureurs complémentaires pour absorber les coûts des thérapies innovantes.

La concentration de plateaux techniques sensibles impose des dispositifs rigoureux de maîtrise du risque (contrôles dosimétriques, audits d’asepsie, pharmacovigilance oncologique, continuité énergétique critique). La standardisation des parcours (réunions de concertation pluridisciplinaire, protocoles de soins intensifs) sera déterminante pour sécuriser les indicateurs de morbi-mortalité et d’efficience. L’intégration de la médecine nucléaire accroît aussi les exigences réglementaires en radioprotection et gestion des sources.

Avec 298 lits additionnels et des composantes spécialisées à forte intensité technologique, Akdital renforce sa stature d’acteur structurant du secteur hospitalier privé marocain, tout en contribuant à un rééquilibrage territorial et à l’extension de capacités critiques (oncologie, cardiologie interventionnelle, réanimation). Cette expansion consolide les fondations d’un réseau national orienté vers la qualité, la proximité et l’excellence clinique.