Tindouf, non pas un refuge mais une séquestration déguisée
Une fois n’est pas coutume, ou peut-être justement si. Lors d’un briefing du Conseil de sécurité consacré aux déplacements forcés dans le monde, le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, Amar Bendjama, a de nouveau dévié le sujet vers son obsession favorite : le Sahara marocain. Mais cette fois encore, le Maroc ne s’est pas laissé faire. Dans une lettre ferme et documentée, son ambassadeur à l’ONU, Omar Hilale, a répondu du tac au tac, révélant les contorsions diplomatiques algériennes et éclairant une situation que certains feignent encore d’ignorer.
Au lieu de s’en tenir au sujet du jour – les défis mondiaux des personnes déplacées – le diplomate algérien a profité de la présence du Haut-Commissaire aux réfugiés, Filippo Grandi, pour dégainer un discours bien huilé, truffé d’allégations contre le Royaume du Maroc. Il évoque des « populations déplacées » dans les camps de Tindouf ? Hilale recadre : ces gens ne sont pas en déplacement, mais bel et bien séquestrés depuis plus de cinquante ans, privés de leur droit fondamental à choisir leur destin.
Avec une précision chirurgicale, le diplomate marocain rappelle que l’Algérie, loin de garantir les droits des personnes présentes sur son sol, leur interdit toute alternative : rentrer au Maroc, s’installer ailleurs ou s’intégrer dans le pays hôte. Trois options balayées, alors même qu’elles constituent la base des solutions durables prônées par le HCR.
Mais ce n’est pas tout. Hilale appuie là où ça fait mal : les violations du droit international humanitaire. Il cite la Convention de Genève, ses protocoles, et surtout un rapport officiel du Comité des droits de l’Homme de l’ONU (CCPR/C/DZA/CO/4) qui dénonce le fait que la gestion des camps a été déléguée à un groupe armé non-étatique : le polisario. Un cas presque unique au monde où un État abandonne une partie de son territoire à une entité qui échappe à tout cadre légal reconnu.
Ce n’est donc pas une simple divergence de lecture entre diplomates, mais bien une opposition entre vérité et manipulation, entre protection des droits et détournement politique. L’Algérie, dans cette affaire, tente de se faire passer pour un simple observateur bienveillant, alors qu’elle orchestre de l’ombre une mise en scène vieille de cinq décennies.
Ce que dénonce Omar Hilale, c’est aussi la monotonie de cette stratégie : les mêmes arguments, les mêmes postures, les mêmes silences gênés lorsque des instances internationales pointent du doigt la situation à Tindouf. Pendant ce temps, des milliers de personnes y vivent sans droit à la parole, à la mobilité ou même à l’identité légale.
Le Maroc, lui, choisit de jouer cartes sur table, et appelle la communauté internationale à cesser de se voiler la face. Car, comme le dit le proverbe, “ce n’est pas parce qu’un mensonge est répété mille fois qu’il devient vérité”.
Au lieu de s’en tenir au sujet du jour – les défis mondiaux des personnes déplacées – le diplomate algérien a profité de la présence du Haut-Commissaire aux réfugiés, Filippo Grandi, pour dégainer un discours bien huilé, truffé d’allégations contre le Royaume du Maroc. Il évoque des « populations déplacées » dans les camps de Tindouf ? Hilale recadre : ces gens ne sont pas en déplacement, mais bel et bien séquestrés depuis plus de cinquante ans, privés de leur droit fondamental à choisir leur destin.
Avec une précision chirurgicale, le diplomate marocain rappelle que l’Algérie, loin de garantir les droits des personnes présentes sur son sol, leur interdit toute alternative : rentrer au Maroc, s’installer ailleurs ou s’intégrer dans le pays hôte. Trois options balayées, alors même qu’elles constituent la base des solutions durables prônées par le HCR.
Mais ce n’est pas tout. Hilale appuie là où ça fait mal : les violations du droit international humanitaire. Il cite la Convention de Genève, ses protocoles, et surtout un rapport officiel du Comité des droits de l’Homme de l’ONU (CCPR/C/DZA/CO/4) qui dénonce le fait que la gestion des camps a été déléguée à un groupe armé non-étatique : le polisario. Un cas presque unique au monde où un État abandonne une partie de son territoire à une entité qui échappe à tout cadre légal reconnu.
Ce n’est donc pas une simple divergence de lecture entre diplomates, mais bien une opposition entre vérité et manipulation, entre protection des droits et détournement politique. L’Algérie, dans cette affaire, tente de se faire passer pour un simple observateur bienveillant, alors qu’elle orchestre de l’ombre une mise en scène vieille de cinq décennies.
Ce que dénonce Omar Hilale, c’est aussi la monotonie de cette stratégie : les mêmes arguments, les mêmes postures, les mêmes silences gênés lorsque des instances internationales pointent du doigt la situation à Tindouf. Pendant ce temps, des milliers de personnes y vivent sans droit à la parole, à la mobilité ou même à l’identité légale.
Le Maroc, lui, choisit de jouer cartes sur table, et appelle la communauté internationale à cesser de se voiler la face. Car, comme le dit le proverbe, “ce n’est pas parce qu’un mensonge est répété mille fois qu’il devient vérité”.