Entre pragmatisme et opportunisme politique
Le rôle central de SM le Roi Mohammed VI dans ce processus a été décisif. La session de travail, organisée au palais royal de Casablanca, a permis au gouvernement, représenté par des ministres clés, de soumettre les propositions de révision au Conseil supérieur des Oulémas. Cette démarche vise à garantir que les textes à caractère religieux soient conformes aux principes fondamentaux de l’islam tout en s’adaptant aux réalités contemporaines. En saluant cette approche participative, le PJD a mis l’accent sur l’importance d’une consultation large et inclusive, condition essentielle pour préserver la cohésion sociale autour de cette réforme.
Le parti, traditionnellement perçu comme un défenseur conservateur des valeurs religieuses, a exprimé sa fierté devant des mesures qu’il considère en phase avec les fondements constitutionnels et religieux du pays.
En insistant sur le principe de l’Ijtihad, le PJD affirme que les révisions intègrent les meilleures pratiques tout en respectant les prescriptions coraniques explicites.
Abdelilah Benkirane et ses alliés ont également appelé à une formulation rigoureuse du projet de loi.
L’objectif déclaré est d’assurer un équilibre entre justice sociale, égalité des droits entre hommes et femmes, et protection des intérêts supérieurs de l’enfant. Cette position semble également répondre aux défis démographiques du pays, notamment le faible taux de fécondité et le ralentissement de la croissance démographique.
Le PJD s’engage à suivre de près l’évolution législative pour s’assurer que la réforme respecte l’équilibre familial et ne suscite pas de tensions sociales. Cette position s’inscrit dans une volonté de préserver la famille en tant que cellule essentielle de la société marocaine, tout en adaptant les textes juridiques aux mutations actuelles.
L’approbation du PJD semble également refléter une volonté d’alignement stratégique avec la vision royale.
En reconnaissant les efforts du roi Mohammed VI pour instaurer une justice familiale plus équitable et des programmes de sensibilisation, le parti se positionne comme un acteur constructif de cette dynamique de modernisation.
Ce changement d’attitude soulève toutefois des questions. S’agit-il d’un véritable pragmatisme face à une réforme inévitable, ou d’un calcul politique destiné à redorer l’image du parti après des années de recul sur la scène nationale ? Le soutien sans réserve affiché par le PJD pourrait refléter une tentative de retrouver sa place dans le paysage politique marocain, tout en se rapprochant de l’électorat modéré.
La révision du Code de la famille, en plus de son enjeu juridique, illustre ainsi une évolution des rapports de force au sein du paysage politique marocain. Elle pose également la question de la capacité des partis politiques à naviguer entre préservation des valeurs traditionnelles et adaptation aux exigences modernes.
En définitive, l’adhésion du PJD au projet de réforme marque un pas significatif vers la modernisation du cadre législatif marocain. Reste à savoir si cette réforme, portée par une volonté royale affirmée, parviendra à répondre aux attentes sociales tout en évitant les clivages idéologiques. Dans un contexte de mutations rapides, le Maroc semble engagé sur une voie ambitieuse où traditions et modernité doivent coexister harmonieusement.
Le parti, traditionnellement perçu comme un défenseur conservateur des valeurs religieuses, a exprimé sa fierté devant des mesures qu’il considère en phase avec les fondements constitutionnels et religieux du pays.
En insistant sur le principe de l’Ijtihad, le PJD affirme que les révisions intègrent les meilleures pratiques tout en respectant les prescriptions coraniques explicites.
Abdelilah Benkirane et ses alliés ont également appelé à une formulation rigoureuse du projet de loi.
L’objectif déclaré est d’assurer un équilibre entre justice sociale, égalité des droits entre hommes et femmes, et protection des intérêts supérieurs de l’enfant. Cette position semble également répondre aux défis démographiques du pays, notamment le faible taux de fécondité et le ralentissement de la croissance démographique.
Le PJD s’engage à suivre de près l’évolution législative pour s’assurer que la réforme respecte l’équilibre familial et ne suscite pas de tensions sociales. Cette position s’inscrit dans une volonté de préserver la famille en tant que cellule essentielle de la société marocaine, tout en adaptant les textes juridiques aux mutations actuelles.
L’approbation du PJD semble également refléter une volonté d’alignement stratégique avec la vision royale.
En reconnaissant les efforts du roi Mohammed VI pour instaurer une justice familiale plus équitable et des programmes de sensibilisation, le parti se positionne comme un acteur constructif de cette dynamique de modernisation.
Ce changement d’attitude soulève toutefois des questions. S’agit-il d’un véritable pragmatisme face à une réforme inévitable, ou d’un calcul politique destiné à redorer l’image du parti après des années de recul sur la scène nationale ? Le soutien sans réserve affiché par le PJD pourrait refléter une tentative de retrouver sa place dans le paysage politique marocain, tout en se rapprochant de l’électorat modéré.
La révision du Code de la famille, en plus de son enjeu juridique, illustre ainsi une évolution des rapports de force au sein du paysage politique marocain. Elle pose également la question de la capacité des partis politiques à naviguer entre préservation des valeurs traditionnelles et adaptation aux exigences modernes.
En définitive, l’adhésion du PJD au projet de réforme marque un pas significatif vers la modernisation du cadre législatif marocain. Reste à savoir si cette réforme, portée par une volonté royale affirmée, parviendra à répondre aux attentes sociales tout en évitant les clivages idéologiques. Dans un contexte de mutations rapides, le Maroc semble engagé sur une voie ambitieuse où traditions et modernité doivent coexister harmonieusement.