Ces innovations visent à simplifier les prestations de santé et à renforcer le suivi médical, promettant une efficacité accrue des services de santé grâce à l'utilisation d'un identifiant santé unique. La signature d'une convention-cadre de partenariat à Rabat marque un jalon important, réunissant des acteurs clés tels que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, la ministre déléguée en charge de la Transition numérique, Ghita Mezzour, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Hassan Boubrik, et le directeur général de l'Agence de développement du digital (ADD), Mohammed Drissi Melyani.

Cette convention vise à harmoniser le déploiement du DMP et de la FSE dans les établissements de santé et les cabinets médicaux. L'objectif principal est de simplifier le suivi médical, coordonner les traitements entre les professionnels de santé et faciliter les procédures de remboursement des frais de soins médicaux pour les patients. En établissant un cadre de partenariat, l'accord cherche à identifier et mettre en œuvre des synergies pour garantir la compatibilité et l'interfaçage efficace des solutions du DMP et de la FSE.

Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé, a souligné que cette signature marque une étape cruciale dans la réforme du système de santé, conformément aux directives royales. Plusieurs projets d'envergure ont été initiés pour renforcer la gouvernance du secteur et améliorer la qualité des services hospitaliers, avec une place centrale accordée au projet de modernisation du Système National d'Information en Santé (SNIS).

Les avantages de cette initiative se manifestent dans la gestion et la gouvernance, intégrant des fonctionnalités innovantes pour rehausser la qualité des soins. Le nouveau système facilitera un accès transparent aux données de santé des patients, y compris des informations sur leur assurance maladie obligatoire, grâce à l'utilisation d'un identifiant santé unique. Cet accord permettra un suivi attentif de l'état de santé des patients et simplifiera le travail des médecins en offrant un accès transparent aux dossiers médicaux.

Ghita Mezzour, ministre déléguée chargée de la Transition numérique, a souligné que le DMP vise à faciliter les prestations destinées aux patients et à renforcer le suivi médical en vue d'atteindre l'efficience dans les services de santé. Elle a également mis en avant l'importance du chantier de la CNSS pour faciliter la vie des citoyens grâce à la Feuille de Soins Électronique, simplifiant les procédures d'indemnisation et renforçant le système de gouvernance.

Cette convention-cadre a pour mission de renforcer les efforts et de coordonner les objectifs de digitalisation des prestations dans le secteur de la santé, en mettant en avant le chantier du DMP. Drissi Melyani, directeur général de l'ADD, a déclaré que l'accord vise à améliorer la qualité des soins de santé en établissant une coordination fluide, efficace et cohérente, bénéficiant à l'ensemble de l'écosystème de santé national.

Hassan Boubrik, directeur général de la CNSS, a souligné l'importance de cette convention qui vise à coordonner les efforts dans le domaine de la digitalisation, en mettant particulièrement l'accent sur deux projets cruciaux : le DMP et la FSE. Ces projets visent à offrir une meilleure qualité de service aux citoyens dans le domaine de la santé, en simplifiant les procédures et en adoptant des solutions innovantes.

En fin de compte, cet accord prévoit la création d'une interface unifiée pour harmoniser les deux solutions, tout en veillant à les connecter aux systèmes d'information des établissements de santé et des cabinets médicaux. Les solutions déployées seront accessibles aux patients et aux professionnels de santé via des applications et portails dédiés, améliorant ainsi l'expérience des utilisateurs. L'objectif final de cet accord est d'optimiser la qualité des soins de santé en établissant une coordination efficace, bénéfique à tous les acteurs du domaine de la santé, du patient au professionnel de la santé et à l'écosystème national de la santé.