Jusqu'en 2021, la filiale de Nestlé a admis avoir utilisé des méthodes de traitement de l'eau totalement hors la loi pour ses marques phares telles que Perrier, Vittel, Hépar, et Contrex. Ces révélations jettent une ombre sinistre sur l'image de pureté et de naturalité que ces marques ont longtemps cherché à projeter.

Le recours à des ultraviolets et des filtres au charbon actif, désormais bannis par la réglementation, a été employé dans une quête désespérée pour assurer la "stabilité" de l'eau. Cette pratique, non seulement compromet la prétendue naturalité de l'eau, mais soulève également des questions alarmantes sur ce que les consommateurs ont réellement ingéré sous le couvert d'une eau "minérale naturelle".

Dans un aveu qui sonne comme un coup de tonnerre, Muriel Lienau, la présidente de Nestlé France, a présenté des excuses publiques. Mais peut-on vraiment mettre un pansement sur une plaie béante avec de simples excuses? Les mesures correctives prises par l'entreprise, bien que nécessaires, arrivent comme la pluie après la moisson. Le mal est fait, et la confiance des consommateurs est ébranlée.

Ce scandale soulève une question fondamentale : comment une entreprise de la stature de Nestlé Waters a-t-elle pu se laisser aller à de telles pratiques? La réponse semble résider dans une course effrénée au profit, au mépris des normes réglementaires et de la santé des consommateurs.

L'affaire Nestlé Waters n'est pas seulement un scandale industriel; c'est un réveil brutal pour les consommateurs du monde entier. Elle met en lumière les pratiques opaques de certaines entreprises prêtes à tout pour maintenir leur hégémonie sur le marché, même au prix de la vérité et de l'intégrité.

Alors que Nestlé tente de rafistoler son image écornée, le public reste sceptique : peut-on encore croire aux promesses d'une eau pure et naturelle, ou n'est-ce qu'une illusion de plus dans le vaste théâtre de l'industrie agroalimentaire?

Suite à la révélation du scandale impliquant Nestlé Waters et l'utilisation de méthodes de traitement non conformes pour ses eaux minérales, quelle est la réaction des responsables marocains car ces produits ont été largement importés, achetés et consommés par la population.

Face à cette situation, le gouvernement marocain se trouve devant une responsabilité majeure : protéger la santé publique et restaurer la confiance des consommateurs. Des mesures rigoureuses devraient être envisagées, allant de l'examen approfondi des normes d'importation à l'instauration de contrôles qualité plus stricts sur les produits alimentaires importés.

Parallèlement, ou est passée l'Association des Consommateurs Marocains 

Elle pourrait non seulement exiger une transparence totale et des compensations pour les consommateurs affectés, mais aussi lancer des campagnes d'information pour sensibiliser le public aux droits des consommateurs et à l'importance de la vigilance en matière de sécurité alimentaire.

Cette affaire pourrait ainsi marquer un tournant dans la régulation des produits alimentaires au Maroc, soulignant l'importance d'une collaboration étroite entre le gouvernement, les associations de consommateurs et les entreprises pour garantir la sécurité et la qualité des produits disponibles sur le marché marocain.

L'ONSSA est l'organisme responsable de la réglementation, de l'inspection et de la certification des produits alimentaires importés pour s'assurer qu'ils répondent aux normes de sécurité et de qualité.

L'ONSSA travaille en étroite collaboration avec les douanes pour effectuer des contrôles aux frontières et garantir que les produits alimentaires importés respectent les exigences légales.

Ces mesures visent à protéger la santé des consommateurs marocains et à promouvoir la sécurité alimentaire dans le pays.