Fruit de 13 mois de travaux intensifs mobilisant plus de 7.000 ouvriers et totalisant plus de 7 millions d’heures de travail, cette rénovation marque une étape majeure dans le développement des infrastructures sportives du Royaume.

D'une capacité de 35.000 places, le stade, construit dans les années 1990, s’inscrit dans les ambitions du Maroc pour la Coupe du monde 2030, dont il sera l’un des sites phares, aux côtés de Rabat, Tanger, Casablanca, Marrakech et Agadir.

Le nouveau stade se distingue par des équipements modernes répondant aux normes de la CAF et aux standards internationaux. Il dispose de 4 vestiaires, d’une salle de conférence, de 12 sièges officiels, 207 pour les personnalités, 800 pour les invités de marque, 92 loges VIP, ainsi que 198 sièges réservés aux journalistes.

L’architecture et les travaux ont été assurés exclusivement par des entreprises, cabinets d’ingénierie et bureaux d’études marocains. « Ce stade est intégralement made in Morocco, de la conception à la réalisation, en passant par le financement public dans le respect des Hautes orientations Royales », a souligné l’architecte Fikri Benabdallah, fier de cette vitrine du savoir-faire national.

L’accent a été mis sur la sécurité, la fluidité des accès, le confort des spectateurs et la performance technologique. Le stade a été équipé d’un système d’éclairage dernier cri, d’une sonorisation optimisée, de deux écrans géants et de 520 caméras de surveillance. Un bâtiment régulateur a également été conçu pour organiser les flux de circulation (public, staff, joueurs, VIP) et garantir un haut niveau de sécurité.

« Fès, capitale culturelle du Maroc, dispose désormais d’une infrastructure sportive de classe mondiale. Ce projet est une véritable fierté nationale », a conclu l’un des architectes du chantier.