Face aux critiques sur le manque de toilettes publiques dans les grandes villes, Abdelouafi Laftit a précisé que la gestion de ces infrastructures relève des communes, comme le stipule la loi organique n°113.14.
 
Cependant, plusieurs initiatives ont déjà été mises en place pour remédier à la situation.
 
Dans le cadre des programmes de développement urbain et de réhabilitation des médinas (2020-2024), de nouvelles toilettes publiques ont été aménagées, notamment dans les zones touristiques et les espaces publics stratégiques.
 
Marrakech, par exemple, compte désormais plus de 15 installations réparties entre marchés, parcs, parkings et gares routières.

Le ministère de l’Intérieur mise également sur la modernisation et l’extension du réseau sanitaire grâce à une approche participative.
 
Un programme spécifique a été lancé pour équiper plages et sites touristiques de toilettes répondant à des standards professionnels, en partenariat avec les autorités locales.
 
Casablanca bénéficie aussi de cette dynamique, avec l’installation de 60 toilettes publiques modernes en 2024.
 
Ces infrastructures, réparties équitablement entre les 16 arrondissements, sont gratuites et adaptées aux personnes à mobilité réduite.
 
Pour garantir la pérennité du service, le gouvernement encourage les communes à déléguer la gestion des toilettes publiques au secteur privé, comme c’est prévu pour Marrakech
 
Une stratégie qui vise à assurer un entretien efficace et une meilleure accessibilité à ces installations essentielles au confort des citoyens.