Dans les jours qui suivent, même flou total. À bord d’Air Force One, Trump envisage d’envoyer ses émissaires pour discuter avec les Iraniens, avant de déclarer qu’il « n’est pas d’humeur à négocier ». Un coup il veut la paix, un coup il sort les muscles. L’Amérique ne sait plus à quel missile se vouer.
Israël, de son côté, pousse clairement pour une intervention américaine. Benjamin Netanyahu, sur Fox News, accuse l’Iran d’avoir tenté deux fois d’assassiner Trump. Du lourd. Il réclame une aide offensive, notamment des bombes américaines capables de pulvériser le site nucléaire de Fordo.
Mais Trump hésite. Il refuse, selon certaines sources, l’élimination de l’ayatollah Ali Khamenei, chef suprême iranien. Pourquoi ? Parce que sans lui, aucune paix n’est possible selon Washington. Pas fou, le milliardaire.
Surtout, ce revirement américain pourrait relancer une guerre ouverte au Moyen-Orient, alors même que Gaza brûle toujours, et que l’Ukraine reste enlisée. Une nouvelle étincelle, et c’est toute la région qui flambe.
Trump va-t-il vraiment aider Israël à frapper l’Iran ? Ou se contenter d’agiter la menace ? Pour l’instant, le président américain navigue à vue, entre besoin de paix et impulsions guerrières. Reste à savoir s’il veut être le nouveau Kissinger… ou juste un joueur de poker géopolitique. Quoi qu’il en soit, les jours à venir seront cruciaux. Le Moyen-Orient n’est pas une partie de Monopoly.












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