« Je ne permettrai pas à Israël d’annexer la Cisjordanie. Cela suffit comme ça. Il est temps d’arrêter maintenant », a martelé Trump jeudi, répétant à plusieurs reprises son refus. C’est la première fois qu’il se positionne aussi frontalement sur ce dossier brûlant.
Le même jour, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé vouloir accélérer la colonisation en Cisjordanie, en représailles à la reconnaissance d’un État palestinien par plusieurs pays occidentaux. Ses alliés d’extrême droite, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, réclament ouvertement l’annexion du territoire.
La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967 et reste au cœur du conflit israélo-palestinien. Pour les Palestiniens, toute annexion constituerait un coup fatal à la perspective d’un État palestinien viable. Pour les Israéliens, la colonisation est présentée comme une réponse sécuritaire et idéologique.
La déclaration de Trump intervient alors qu’il tente de relancer un plan de paix global. Selon une source diplomatique, ce projet inclut :
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un cessez-le-feu permanent à Gaza,
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la libération des otages israéliens,
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un retrait israélien progressif,
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et un afflux d’aide humanitaire.
Washington propose aussi une nouvelle gouvernance pour Gaza, excluant le Hamas.
Avec cette sortie, Trump se place comme médiateur incontournable au moment où la guerre à Gaza continue de faire rage. Mais entre la pression de ses alliés israéliens et les attentes des pays arabes, il devra prouver que ses paroles peuvent se traduire en actes concrets.












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