L’Algérie, obsédée par son complexe de naissance tardive, n’a jamais supporté l’existence, à ses frontières, d’une monarchie millénaire dont l’autorité jaillit de la profondeur du temps et du consensus populaire.
Mais une ombre ne devient jamais un corps. Pendant cinquante ans, l’armée algérienne a dépensé des milliards, entretenu des camps de misère à Tindouf, acheté des soutiens diplomatiques, nourri des nostalgies de guerre froide, espérant qu’à force de crier, le mensonge devienne géographie.
En vain. Chaque année qui passe rappelle à Alger que la légitimité ne s’achète pas, qu’un drapeau ne se coud pas à coups de pétrodollars, et que les peuples ne se fabriquent pas en laboratoire sécuritaire.
Jusqu’à ce que la realpolitik, brutale mais lucide, la ramène à l’évidence : dans cette région du monde, la paix, la stabilité et l’avenir passent par Rabat. Non par nostalgie d’Ifni ni par illusions canariennes, mais par nécessité stratégique.
Quant aux puissances africaines et européennes qui, tour à tour, ont joué la carte du Sahara contre le Maroc, elles auront appris, souvent à leurs dépens, que rabaisser un peuple qui se sait héritier d’un empire n’est pas stratégie, mais pure illusion.
Ils ont oublié cette vérité que l’histoire marocaine répète depuis Idriss Iᵉʳ : ce pays ne s’effrite pas sous la pression. Il se resserre. Il devient compact, dense, mûr. Chaque attaque extérieure nourrit un réflexe intérieur : défendre l’essentiel, sauver l’unité, réaffirmer la continuité.
Et chaque pierre posée à Dakhla, chaque école ouverte à Laâyoune, chaque port, chaque turbine éolienne, chaque jeune Sahraoui diplômé est un acte de souveraineté indiscutable, un démenti cinglant aux prophètes du morcellement.
L’histoire retiendra qu’un pays, longtemps considéré comme périphérique, a tenu seul, par la seule force de sa foi en lui-même, face à des coalitions visibles et invisibles.
Le Maroc n’a jamais voulu l’affrontement. Mais il n’a jamais accepté la spoliation. L’histoire a tranché. Le reste n’est que délai administratif du monde. Le Maroc aura le dernier mot parce qu’il a eu, dès le premier jour, la vérité avec lui.












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