Trump veut tuer les membres du Hamas..

Ainsi, un accord de cessez-le-feu a été trouvé lundi dernier à Sharm el sheikh .Un accord intriguant et ombrageux signé en l'absence des belligérants, Israël et le Hamas !

Un accord voulu par Trump , qui n'a rien à voir avec la mouture proposée aux pays arabes et islamiques à New-York et encore moins avec la copie remodelée par Netanyahou puisque finalement les exigences et les conditions du Hamas ont été acceptées par la Maison Blanche.

Mais, apparemment juste pour s'assurer du bénéfice diplomatique de ce sommet.!

Sur le papier, le Hamas a gagné puisque Tel-Aviv et Washington n'ont pas réussi à le liquider par la voie militaire et ont clairement échoué à le coincer par la diplomatie.

En effet, la proposition américaine de cessez-le-feu était juste un ultimatum et un compte à rebours pour la mort politique du mouvement de résistance palestinienne.

La preuve, Trump a menacé de mort les membres du Hamas, qui ne sont pas bêtes à ce point pour rendre les armes, même si c'est à l'armée turque qui doit prendre position dans la bande de Gaza .

Dans les faits, le sommet de sharm el sheikh ressemblait étrangement à un meeting du président républicain qui n'a pas hésité à ridiculiser Emmanuel Macron avec un bras de fer enfantin et digne d'un cowboy !

A propos de cowboy, Trump considère les Palestiniens comme les indiens d'Amérique et il n'a pas pu s'empêcher de montrer son agacement lorsque des dizaines de milliers de Gazaouis étaient en train de rentrer dans le nord de l'enclave !

Pendant ce temps, la propagande sioniste tentait tant bien que mal de soigner l'image écornée et ternie de Tel-Aviv dans le monde !

Oui , comment expliquer alors que ces démons parlent d'otages israéliens et de l'autre côté, de prisonniers palestiniens alors que toute la Palestine et l'ensemble des palestiniens sont pris en otage par la barbarie sioniste depuis 1948 !?

Sortie de crise en France !?

Le gouvernement Lecornu 2 est-il toujours en sursis? Après avoir concédé la suspension de la réforme jusqu'à 2027 , juste après la présidentielle, Sébastien Lecornu a pu éviter deux motions de censure en s'assurant le soutien du parti socialiste.

Le spectre d'une nouvelle dissolution s'éloigne peut-être, mais le budget 2026 n'est pas encore adopté et certains, pas seulement la France insoumise mais également Edouard Philippe, appellent à une démission du président français.

Le PS s'est laissé manipuler par les macronistes qui leur ont fait miroiter une entrée au gouvernement afin de les faire sortir du Nouveau front populaire de la Gauche. Un très mauvais calcul car sans ce front uni de la Gauche, le PS n'a absolument aucune chance de passer au second tour de la prochaine présidentielle.

Surtout si le RN de Jordan Bardella et les LR , qui incarnent une droite républicaine qui n'existe franchement plus, signent une alliance. Il y a quelques années, le PS avait commis une très grande erreur en ne soutenant pas François Hollande pour un second mandat, préférant organiser des primaires.

Aujourd'hui, l'irresponsabilité des socialistes se confirme surtout s'ils soutiennent un gouvernement et un budget qui ne prend absolument pas compte de leurs revendications quant à l'impôt sur les plus riches et sur la taxe Zucman par exemple.

Une secousse de magnitude GenZ 212 

Les manifestations des jeunes de la GenZ 212 ont provoqué une petite secousse , quelques fissures mais pas encore de mouvement de fond ou de réactions politiques.

En attendant, la ministre des Finances a affirmé que le budget 2026 ferait un effort conséquent en direction de l'éducation, la santé et les inégalités.

Ce n'est pas trop tôt, mais espérons que c'est juste un bon début en attendant d'y voir plus clair et en détail les dispositions de la prochaine loi de finances. Ce qui est évident et urgent cependant, c'est que par rapport à la secousse Genz , il y a un séisme majeur et vital qui devrait faire l'objet d'une attention particulière et d'un débat concret et crédible. 

Ce séisme à venir est en rapport avec le surendettement sans précédent atteint par l'état marocain , ce qui risque de paralyser durablement la croissance .

A ce sujet, le déficit public a grimpé de 90% par rapport à l'exercice 2025 : chose qui devrait amener les décideurs et les responsables à se poser les bonnes questions.

La dette publique du Maroc a connu une augmentation notable, passant de 80,4 % du PIB en 2019 à des niveaux plus élevés , avec comme prévisions pour 2025 , une dette publique qui pourrait atteindre environ 79,2 % du PIB en 2025. 

Oui, honnêtement comment aujourd'hui financer l'État social et les nouveaux programmes de développement humain, territorial et spatial sans emprunter encore et davantage !?

Avec en sus , une dette morale envers les générations montantes !

Hafid Fassi Fihri