Lors d’une séance de questions orales à la Chambre des représentants, la ministre de l’Aménagement du territoire, Fatima Zahra El Mansouri, a dévoilé un bilan impressionnant : 346 documents d’urbanisme approuvés depuis le début du mandat en cours. Parmi eux, 107 plans de développement et 236 plans d’aménagement, dont 41 ciblent directement les grandes villes du royaume. En comparaison, le gouvernement précédent n’en comptabilisait que… 5 pour les grandes villes. Une accélération notable.
Ce n’est pas qu’une affaire de papiers signés. Ces documents sont la base pour planifier l’avenir urbain : logements, infrastructures, espaces verts, transports, etc. Quand une ville n’a pas de plan clair, ça donne quoi ? Des constructions anarchiques, des embouteillages monstres, des quartiers mal desservis, voire des zones entières sans eau ni électricité. Bref, le vrai fchiw urbain. Ce chantier vise donc à réduire les inégalités territoriales, anticiper la croissance démographique, et booster l’attractivité des territoires, surtout pour l’investissement.
Urbanisme, entre promesses et défis !
Côté parlement, plusieurs élus ont salué l’effort. Mais certains ont appelé à accélérer l’inclusion des zones rurales et périurbaines, encore souvent en marge des plans. Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées : les internautes applaudissent l’ambition mais exigent du concret sur le terrain, surtout dans les quartiers populaires où le cafouillage urbanistique est criant. Des urbanistes, eux, soulignent que les documents, aussi bien pensés soient-ils, doivent s’accompagner d’un suivi rigoureux.
La ministre promet que l’ensemble des grandes villes marocaines aura un plan d’urbanisme clair d’ici 2026. Mais entre ambitions sur papier et exécution réelle, les défis restent énormes. Va-t-on enfin sortir du cercle vicieux des constructions sauvages ? Le chantier est lancé, reste à voir s’il tiendra ses promesses.
La ministre promet que l’ensemble des grandes villes marocaines aura un plan d’urbanisme clair d’ici 2026. Mais entre ambitions sur papier et exécution réelle, les défis restent énormes. Va-t-on enfin sortir du cercle vicieux des constructions sauvages ? Le chantier est lancé, reste à voir s’il tiendra ses promesses.