Le marché automobile marocain démarre 2025 en trombe avec une hausse de 25 %
Dans le détail, le segment des véhicules particuliers (VP) domine le marché avec 13 139 immatriculations, enregistrant une progression remarquable. Les véhicules utilitaires légers (VUL), bien qu’en retrait par rapport aux VP, affichent également une hausse notable. Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs : des offres promotionnelles attractives, une amélioration des conditions de financement et une reprise de confiance des consommateurs.
"Les Marocains reprennent goût à l’achat de véhicules neufs, notamment grâce à des crédits auto plus accessibles", explique un analyste économique. De plus, l’arrivée de nouveaux modèles, souvent équipés de technologies innovantes et répondant aux normes écologiques, a stimulé la demande.
Cette dynamique s’inscrit dans un contexte mondial où l’industrie automobile se redresse progressivement après les perturbations causées par la pandémie et les tensions sur les chaînes d’approvisionnement. Le Maroc, avec son rôle clé dans la fabrication et l’exportation de véhicules, bénéficie également de cette reprise. À titre de comparaison, des marchés européens comme l’Espagne ou l’Italie ont enregistré des croissances similaires sur la même période.
Cependant, certains experts mettent en garde contre une possible stagnation à moyen terme, en raison de la hausse des prix des matières premières et des incertitudes économiques globales. Pour maintenir ce rythme de croissance, le secteur devra continuer à innover, notamment dans les segments électriques et hybrides, qui restent encore marginaux au Maroc.
À court terme, cette hausse des ventes est une bouffée d’air frais pour l’économie marocaine. À plus long terme, elle pourrait renforcer la position du Royaume comme hub automobile régional, à condition que les investissements dans les infrastructures et les énergies renouvelables suivent cette dynamique.