L'ODJ Média

Selon le dernier rapport d’Oxfam, le Maroc se hisse parmi les 10 pays les plus performants en matière de réduction des inégalités dans la région MENA, atteignant la 73e place mondiale.

Ce progrès s’explique par des investissements dans la santé et la protection sociale, particulièrement après le séisme de 2023. Politiquement, le Maroc se distingue comme un modèle dans la région, mais des défis demeurent, notamment l'accès aux services publics dans les zones rurales.

Comparé à d'autres pays ayant fait face à des catastrophes naturelles, comme le Brésil ou le Mexique, le Maroc devra poursuivre ses efforts pour assurer une réduction durable des écarts sociaux.

Le projet de loi de finances 2025 provoque une opposition de la part des médecins du secteur public, qui craignent la suppression progressive de leur statut de fonctionnaires.

Ce changement prévoirait que leurs salaires soient pris en charge par des groupements de santé plutôt que par le budget public, soulevant des inquiétudes sur une précarisation de leurs conditions de travail.

Cette réforme pourrait entraîner des grèves, accentuer les inégalités entre régions, et affecter la qualité des services de santé, en particulier dans les zones rurales.

Le ministère du Commerce marocain a ouvert une enquête sur l'importation d'insuline en provenance du Danemark, suite à une demande de Sothema, le seul fabricant local, qui accuse une concurrence déloyale.

Cette enquête vise à évaluer l'impact de ces importations sur l'industrie pharmaceutique nationale. Si des mesures de protection sont instaurées, cela pourrait soutenir les producteurs locaux, mais entraîner une hausse des prix de l'insuline, compromettant ainsi son accessibilité pour les patients diabétiques, notamment parmi les plus vulnérables.

Le surpeuplement dans les universités publiques marocaines, avec des taux atteignant 258 %, affecte gravement la qualité de l'enseignement, limitant l'accès aux ressources pédagogiques.

Cette situation révèle les lacunes des réformes éducatives, créant des inégalités et imposant à l'État des dépenses accrues en infrastructures insuffisantes.

Les étudiants subissent les conséquences, avec des cours surchargés et des conditions d'apprentissage défavorables. Des réformes structurelles sont nécessaires pour résoudre ce problème à long terme.

Le Maroc se prépare à accueillir une nouvelle commande de véhicules blindés fabriqués par Tata Advanced Systems, un acteur majeur de l'industrie militaire indienne. Selon un cabinet de conseil international ayant accompagné cette transaction, la livraison est prévue pour renforcer les Forces Armées Royales (FAR). Cette information survient dans un contexte de modernisation continue des équipements militaires marocains, visant à améliorer ses capacités de défense.

Cette acquisition de véhicules blindés s’inscrit dans la stratégie de défense du Maroc, qui renforce ses relations avec des partenaires internationaux tels que l’Inde. La commande reflète les efforts du pays pour moderniser son armée tout en diversifiant ses fournisseurs militaires, ce qui peut également avoir un impact positif sur l'industrie locale grâce à des transferts de technologie. Une initiative qui pourrait être perçue comme une réponse aux tensions régionales, notamment avec l’Algérie, qui s’est elle-même engagée dans une course à l’armement.

En comparant cette acquisition à celles faites par des pays voisins, comme l’Algérie qui se procure également des équipements militaires auprès de partenaires internationaux, on observe une dynamique de renforcement des capacités de défense dans toute la région.

Cette nouvelle commande auprès de Tata Advanced Systems souligne la volonté du Maroc de se doter d'équipements de pointe pour répondre aux défis sécuritaires actuels. À court terme, cela renforcera les FAR, tandis qu'à long terme, la coopération militaire avec l'Inde pourrait s'intensifier.


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