Certificats médicaux : Le prix de la corruption au Maroc
Le tribunal de première instance de Salé a infligé des peines allant de la prison ferme à des amendes significatives, révélant ainsi l'existence d'un réseau de corruption bien organisé. Cette affaire, qui met en lumière les failles du système, soulève de nombreuses interrogations sur l'intégrité des pratiques médicales dans le pays.
Le médecin Sanaa A a écopé de 10 mois de prison et d'une amende de 10 000 dirhams. Ismail A a reçu une peine plus sévère de 18 mois, tout comme une amende identique. Quant à Mohammed Hassan W, il a été condamné à un an de prison, accompagné de la même sanction financière. Mais les peines ne s’arrêtent pas là : quatre intermédiaires ont également été condamnés à des peines de prison variant de 6 à 30 mois, tandis que d'autres individus ont reçu des peines avec sursis ou ont été relâchés après avoir payé des cautions.
L’affaire a débuté en juin dernier à l’hôpital Moulay Abdallah de Salé, où des certificats médicaux, souvent liés à des accidents de la route, étaient falsifiés pour obtenir des indemnités d’assurance. C’est une plainte d’une femme, qui avait été sollicitée pour 500 dirhams par un médecin en échange d’un certificat, qui a mis le feu aux poudres. Son témoignage a conduit à l’arrestation immédiate du médecin et de ses complices.
Alors que les enquêteurs poursuivent leur investigation, d’autres suspects, dont trois avocats de l’Ordre de Rabat, pourraient bientôt faire face à des accusations similaires. Au total, 12 personnes sont désormais poursuivies, et les autorités judiciaires semblent déterminées à faire la lumière sur ce scandale. Cette affaire souligne l'urgence d'instaurer des mesures strictes pour préserver l'intégrité du secteur médical, tout en envoyant un message clair aux acteurs malveillants : la fraude ne sera pas tolérée.
Le médecin Sanaa A a écopé de 10 mois de prison et d'une amende de 10 000 dirhams. Ismail A a reçu une peine plus sévère de 18 mois, tout comme une amende identique. Quant à Mohammed Hassan W, il a été condamné à un an de prison, accompagné de la même sanction financière. Mais les peines ne s’arrêtent pas là : quatre intermédiaires ont également été condamnés à des peines de prison variant de 6 à 30 mois, tandis que d'autres individus ont reçu des peines avec sursis ou ont été relâchés après avoir payé des cautions.
L’affaire a débuté en juin dernier à l’hôpital Moulay Abdallah de Salé, où des certificats médicaux, souvent liés à des accidents de la route, étaient falsifiés pour obtenir des indemnités d’assurance. C’est une plainte d’une femme, qui avait été sollicitée pour 500 dirhams par un médecin en échange d’un certificat, qui a mis le feu aux poudres. Son témoignage a conduit à l’arrestation immédiate du médecin et de ses complices.
Alors que les enquêteurs poursuivent leur investigation, d’autres suspects, dont trois avocats de l’Ordre de Rabat, pourraient bientôt faire face à des accusations similaires. Au total, 12 personnes sont désormais poursuivies, et les autorités judiciaires semblent déterminées à faire la lumière sur ce scandale. Cette affaire souligne l'urgence d'instaurer des mesures strictes pour préserver l'intégrité du secteur médical, tout en envoyant un message clair aux acteurs malveillants : la fraude ne sera pas tolérée.












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