Gravir pour guérir :
En solitaire, sans sponsor ni assistance, Khalid a enchaîné les trois ascensions – soit plus de 2 800 mètres de dénivelé positif sur 24 kilomètres de terrain exigeant. À chaque passage, il s’est arrêté pour nettoyer la roche, effacer les traces humaines, et redonner à la montagne un peu de sa dignité.
« On ne laisse pas une trace sur une œuvre d’art. Pourquoi le faire sur une montagne ? »
Loin de l’exploit narcissique, ce défi baptisé 3x Toubkal 24h Challenge est un cri silencieux contre les incivilités environnementales. Un acte de foi dans la nature. Un geste de gratitude envers cette montagne qui forge les corps, et parfois les consciences.
Une série documentaire est en préparation. Elle racontera, au-delà de l’effort physique, la portée symbolique d’un homme seul face à son époque. Et elle posera la vraie question : que laisserons-nous derrière nous ?
🎥 Teasers disponibles sur Instagram (@abodrar_adventures) et YouTube.
📌 Dans l’ombre de l’exploit : la montagne marocaine sous pression
Le Toubkal attire chaque année des milliers de randonneurs. Mais cette popularité a un coût : sentiers dégradés, déchets, graffitis. L’acte de Khalid Douache remet au centre le respect du lieu, au-delà du tourisme ou de l’exploit. À l’heure où le Maroc cherche à développer un tourisme durable, ce type d’initiative montre la voie : celle d’un rapport sensible, presque sacré, à la nature. Peut-on encore gravir un sommet sans le profaner ? Peut-on encore rêver d’un tourisme alpin qui soigne, plutôt qu’il ne blesse ?












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