Telle justifiée par la Banque centrale, cette décision émane d’un certain nombre de considérations.
D’abord, la prise en compte du fait que les décisions du Conseil de Bank Al Maghrib mettent du temps et nécessitent certains délais avant qu’elles ne soient transmises à l’économie réelle.
C’est d’ailleurs ce qui fait dire audit Conseil que ses décisions, lors de ses prochaines réunions, tiendront compte notamment de "l'évaluation approfondie et actualisée des effets cumulés de ses hausses de taux et de l'impact des différentes mesures mises en place par le gouvernement pour soutenir certaines activités économiques et le pouvoir d'achat des ménages".
Et ensuite le constat que l’inflation avait continué de s’accélérer pour atteindre un pic de 10,1 % en février 2023 et que depuis, elle s’est inscrite en décélération, mais reste à des niveaux et élevés en lien avec le renchérissement des produits alimentaires frais, revenant à 8,2 % en mars, à 7,8 % en avril puis à 7,1 % en mai.
Tenant compte de ces données, Bank Al Maghrib estime que l’inflation devrait ressortir à 6,2 % en moyenne cette année et à 3,8 % en 2024. Et que sa composante sous-jacente devrait connaître une trajectoire similaire, passant de 6,6 % en 2022 à 6,1 % cette année puis à 2,9 % en 2024.
Ceci étant, la Banque centrale se référant à ses projections estime que la croissance de l’économie nationale devrait s’établir à 2,4 % cette année puis passer, sous certaines hypothèses à 3,3 % en 2024.
D’abord, la prise en compte du fait que les décisions du Conseil de Bank Al Maghrib mettent du temps et nécessitent certains délais avant qu’elles ne soient transmises à l’économie réelle.
C’est d’ailleurs ce qui fait dire audit Conseil que ses décisions, lors de ses prochaines réunions, tiendront compte notamment de "l'évaluation approfondie et actualisée des effets cumulés de ses hausses de taux et de l'impact des différentes mesures mises en place par le gouvernement pour soutenir certaines activités économiques et le pouvoir d'achat des ménages".
Et ensuite le constat que l’inflation avait continué de s’accélérer pour atteindre un pic de 10,1 % en février 2023 et que depuis, elle s’est inscrite en décélération, mais reste à des niveaux et élevés en lien avec le renchérissement des produits alimentaires frais, revenant à 8,2 % en mars, à 7,8 % en avril puis à 7,1 % en mai.
Tenant compte de ces données, Bank Al Maghrib estime que l’inflation devrait ressortir à 6,2 % en moyenne cette année et à 3,8 % en 2024. Et que sa composante sous-jacente devrait connaître une trajectoire similaire, passant de 6,6 % en 2022 à 6,1 % cette année puis à 2,9 % en 2024.
Ceci étant, la Banque centrale se référant à ses projections estime que la croissance de l’économie nationale devrait s’établir à 2,4 % cette année puis passer, sous certaines hypothèses à 3,3 % en 2024.