Pour éviter toute polémique, je regarde ailleurs
En France, les citoyens s’accordent de plus en plus sur un constat inquiétant : l’enseignement, la santé et la justice — trois piliers fondamentaux de la République — sont en crise profonde. Classes surchargées, hôpitaux saturés, tribunaux engorgés : les dysfonctionnements sont visibles à l’œil nu. Mais un autre fait, rarement interrogé, intrigue : dans ces trois secteurs, les femmes représentent aujourd’hui une majorité écrasante des effectifs. Est-ce un simple hasard statistique ? Ou faut-il y voir un symptôme plus profond de la déstructuration de l’autorité, de la responsabilité et de la verticalité républicaine ?
Dans les écoles, les professeurs des écoles sont à près de 83 % des femmes. À l’hôpital, infirmières, aides-soignantes, sages-femmes, psychologues et médecins généralistes sont très largement féminisées. Même constat dans la magistrature où 71 % des magistrats en début de carrière sont désormais des femmes. Cette surreprésentation est généralement saluée comme une victoire de l’égalité et du mérite. Mais si ces trois bastions vacillent ensemble, ne faut-il pas oser poser une question politiquement incorrecte : la féminisation excessive de ces corps n’est-elle pas en lien avec leur déclin ?
Un changement anthropologique profond s’est opéré, sous nos yeux, sans débat. Là où autrefois ces fonctions incarnaient autorité, rigueur et neutralité, elles sont aujourd’hui associées à l’écoute, la bienveillance, la gestion de la souffrance… Des valeurs certes respectables, mais qui peinent à structurer un système.
Dans l’enseignement, la figure du maître est devenue celle de la « maîtresse compatissante » ; dans la santé, l’hôpital se transforme en plateforme émotionnelle où le soin supplante parfois la guérison ; dans la justice, l’approche empathique prend le pas sur la sanction. Or, à vouloir tout adoucir, ne risque-t-on pas de tout affaiblir ?
Ce n’est pas une critique des femmes, mais bien une critique du basculement idéologique qui, sous couvert de progrès, a dévalorisé l’autorité, la hiérarchie et l’ordre. En préférant une logique de « care » à celle de « commandement », on a vidé de leur force les institutions qui tiennent debout une nation. Et les hommes ? Ils désertent ces métiers mal payés, peu valorisés, souvent présentés comme « féminins » — un mot devenu synonyme d’abnégation et de sacrifice.
La vraie question n’est donc pas : « Est-ce à cause des femmes ? » Mais plutôt : « Pourquoi a-t-on rendu ces métiers si incompatibles avec une autorité équilibrée, virile ou féminine, capable de poser des bornes, de trancher, d’enseigner sans s’excuser ? »
Ce qui est en jeu, c’est moins la part des femmes que l’effondrement d’un modèle d’institution solide, remplacé par une gestion molle et compassionnelle. La République mérite mieux qu’un casting genré. Elle a besoin de reconquérir sa colonne vertébrale.
Et si l’inverse était vrai ? Si ces secteurs résistaient encore un peu au naufrage précisément grâce à la majorité féminine qui y tient bon malgré le sous-investissement, les salaires faibles et le manque de reconnaissance ? Peut-être que la crise est moins une affaire de genre que de mépris politique pour les métiers dits du « lien ». Et que sans ces femmes, tout aurait déjà sombré.
Dans les écoles, les professeurs des écoles sont à près de 83 % des femmes. À l’hôpital, infirmières, aides-soignantes, sages-femmes, psychologues et médecins généralistes sont très largement féminisées. Même constat dans la magistrature où 71 % des magistrats en début de carrière sont désormais des femmes. Cette surreprésentation est généralement saluée comme une victoire de l’égalité et du mérite. Mais si ces trois bastions vacillent ensemble, ne faut-il pas oser poser une question politiquement incorrecte : la féminisation excessive de ces corps n’est-elle pas en lien avec leur déclin ?
Un changement anthropologique profond s’est opéré, sous nos yeux, sans débat. Là où autrefois ces fonctions incarnaient autorité, rigueur et neutralité, elles sont aujourd’hui associées à l’écoute, la bienveillance, la gestion de la souffrance… Des valeurs certes respectables, mais qui peinent à structurer un système.
Dans l’enseignement, la figure du maître est devenue celle de la « maîtresse compatissante » ; dans la santé, l’hôpital se transforme en plateforme émotionnelle où le soin supplante parfois la guérison ; dans la justice, l’approche empathique prend le pas sur la sanction. Or, à vouloir tout adoucir, ne risque-t-on pas de tout affaiblir ?
Ce n’est pas une critique des femmes, mais bien une critique du basculement idéologique qui, sous couvert de progrès, a dévalorisé l’autorité, la hiérarchie et l’ordre. En préférant une logique de « care » à celle de « commandement », on a vidé de leur force les institutions qui tiennent debout une nation. Et les hommes ? Ils désertent ces métiers mal payés, peu valorisés, souvent présentés comme « féminins » — un mot devenu synonyme d’abnégation et de sacrifice.
La vraie question n’est donc pas : « Est-ce à cause des femmes ? » Mais plutôt : « Pourquoi a-t-on rendu ces métiers si incompatibles avec une autorité équilibrée, virile ou féminine, capable de poser des bornes, de trancher, d’enseigner sans s’excuser ? »
Ce qui est en jeu, c’est moins la part des femmes que l’effondrement d’un modèle d’institution solide, remplacé par une gestion molle et compassionnelle. La République mérite mieux qu’un casting genré. Elle a besoin de reconquérir sa colonne vertébrale.
Et si l’inverse était vrai ? Si ces secteurs résistaient encore un peu au naufrage précisément grâce à la majorité féminine qui y tient bon malgré le sous-investissement, les salaires faibles et le manque de reconnaissance ? Peut-être que la crise est moins une affaire de genre que de mépris politique pour les métiers dits du « lien ». Et que sans ces femmes, tout aurait déjà sombré.
Pour information
Évidemment, l’avis contraire est non seulement légitime, mais vivement souhaité. Mesdames, et vous toutes, associations féministes marocaines ou d’ailleurs, votre lecture, vos critiques et vos éclairages sont les bienvenus. Le débat reste ouvert et sans tabous sur L’ODJ Média — car c’est dans la confrontation respectueuse des idées que naît la compréhension.
OUi, la bonne expression est « quand même », et non « comme même ».
OUi, la bonne expression est « quand même », et non « comme même ».
👉 « Comme même » est une erreur courante à l’oral, notamment dans un langage familier. Ainsi la faute est bien voulue.