Cette initiative s’inscrit dans la continuité directe de mes travaux sur l’inclusion numérique et l’intelligence artificielle, développés notamment dans mon livre « L’intelligence artificielle au Maroc – Souveraineté, inclusion et transformation systémique », ainsi que dans de nombreux articles publiés dans Quid.ma, L’Opinion et ODJ.
L’IA est avant tout un enjeu de société. Au Maroc, comme ailleurs, le débat sur l’intelligence artificielle reste encore trop souvent confiné à des cercles restreints. Pourtant, elle transforme déjà le quotidien des citoyens : travail, éducation, administration, santé, accès à l’information, culture.
Ne pas associer les citoyens à cette transformation, c’est prendre le risque d’un nouveau fossé numérique, plus profond encore que celui d’Internet.
Les Cafés IA sont nés de cette urgence : créer des espaces de dialogue ouverts, accessibles et concrets, où chacun peut poser ses questions, exprimer ses doutes, partager ses expériences et confronter ses points de vue.
Il ne s’agit ni de conférences descendantes, ni de démonstrations technologiques, mais de véritables lieux de discussion citoyenne.
La vision qui sous-tend les Cafés IA est claire :
Une IA utile avant d’être spectaculaire, sociale avant d’être marketing. Une IA pensée pour répondre à des besoins concrets : accompagner les enseignants, soutenir les artisans et les petites entreprises, améliorer les services publics, faciliter l’accès à l’information et aux droits.
Dans cette vision, aucun citoyen ne doit rester à la marge. Ni les jeunes, ni les seniors, ni les femmes, ni les habitants des territoires éloignés, ni les travailleurs du secteur informel, ni les élèves, ni les étudiants, ni les citoyens peu à l’aise avec le numérique.
L’inclusion n’est pas un slogan ; c’est une condition de réussite.
Les Cafés IA participent à cette dynamique en redonnant aux citoyens leur place légitime dans le débat sur l’intelligence artificielle. Ils contribuent à construire une culture numérique partagée, fondée sur la compréhension, l’esprit critique et la responsabilité.
Les Cafés IA ne prétendent pas résoudre tous les défis liés à l’intelligence artificielle.
Leur ambition est plus modeste, mais essentielle : contribuer à une forme de démocratie numérique, où la parole circule, où l’on explique sans simplifier à outrance, où l’on écoute autant que l’on transmet.
L’intelligence artificielle peut être un facteur d’exclusion ou un levier de progrès. Le choix n’est pas technologique ; il est social, culturel et politique.
Avec les Cafés IA, mon ambition est de contribuer, à mon échelle, à une intelligence artificielle marocaine inclusive, souveraine et humaine.
Car à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle, aucun citoyen ne doit rester à la marge de la transformation en cours.
Par Dr Az-Eddine Bennani












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