L’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat a récemment franchi un cap historique.

Quatre interventions chirurgicales complexes ont été réalisées pour enlever des tumeurs au niveau des reins et de la prostate, en utilisant la chirurgie robotique de dernière génération.

Les avantages ? Une précision chirurgicale jamais vue, une réduction du saignement et une récupération postopératoire plus rapide.

Les chirurgiens ont pu retirer les tumeurs tout en épargnant les tissus sains, minimisant les risques et les complications. 

Ces succès s’inscrivent dans la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui mise sur la modernisation continue du système de santé national et le renforcement des capacités militaires.

Au programme : formation intensive des équipes, maîtrise des technologies robotisées et préparation psychologique pour évoluer dans des blocs opératoires ultra-précis.

L’hôpital dispose désormais de trois salles dédiées à la chirurgie robotique, ouvrant la voie à des interventions de plus en plus complexes.

Ces avancées ne profitent pas seulement aux Marocains : des patients venus d’autres pays africains peuvent également bénéficier de cette expertise, grâce à la coopération Sud-Sud.

La chirurgie robotique n’est pas qu’un gadget futuriste. Elle permet de réaliser des gestes impossibles à main nue, d’optimiser la visualisation du champ opératoire et de limiter le temps passé au bloc.

Pour les patients, c’est moins de douleur, moins de cicatrices et un retour plus rapide à la vie normale.

Cette réussite illustre aussi l’engagement total des Forces Armées Royales dans la santé publique et la médecine militaire.

Chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et techniciens spécialisés se mobilisent pour que chaque opération soit un succès, et l’impact dépasse les murs de l’hôpital : c’est un signal fort que le Maroc peut rivaliser sur le plan médical avec des pays beaucoup plus avancés technologiquement.

Avec ces succès, l’Hôpital Militaire Mohammed V devient un centre de référence pour la chirurgie robotique au Maroc et en Afrique.

La prochaine étape ? Étendre ces technologies à d’autres pathologies complexes et renforcer la formation pour garantir que toujours plus de patients puissent bénéficier de soins de pointe, sans quitter le Royaume. À suivre de près.