Quand la quête de validation remplace la personnalité
Tu te souviens du temps où on postait n’importe quoi sans filtre, juste pour rigoler ? Aujourd’hui, impossible de publier une story sans hésiter quinze fois.
Une nouvelle étude du Michigan State University confirme ce qu’on sentait tous un peu : les réseaux nous ont transformés en êtres ultra-lissés, obsédés par l’image qu’on renvoie.
Entre 2000 et 2020, plus d’1,3 million de personnes ont été interrogées sur leur rapport à la différence.
Résultat ? Le courage de se démarquer, de défendre une opinion ou même d’assumer un style original a chuté. En gros, on préfère ressembler à tout le monde plutôt que risquer un commentaire désagréable.
Une nouvelle étude du Michigan State University confirme ce qu’on sentait tous un peu : les réseaux nous ont transformés en êtres ultra-lissés, obsédés par l’image qu’on renvoie.
Entre 2000 et 2020, plus d’1,3 million de personnes ont été interrogées sur leur rapport à la différence.
Résultat ? Le courage de se démarquer, de défendre une opinion ou même d’assumer un style original a chuté. En gros, on préfère ressembler à tout le monde plutôt que risquer un commentaire désagréable.
La peur du regard des autres, nouveau mal du siècle
Sur Instagram, on n’ose plus poster sans penser au “ratio likes/commentaires”. Sur TikTok, on refait la même danse que tout le monde pour ne pas paraître “cringe”.
Et sur X (ex-Twitter), on évite de donner son vrai avis, histoire d’échapper au fameux “cancel”.
Les chercheurs appellent ça “l’angoisse du jugement social”.
En clair : plus on passe de temps en ligne, plus on a peur d’être jugé. Et à force, ça tue la spontanéité. On devient lisse, prudent, prévisible.
Le besoin de validation numérique a remplacé la curiosité, l’audace, le grain de folie qui faisait notre charme.
Et sur X (ex-Twitter), on évite de donner son vrai avis, histoire d’échapper au fameux “cancel”.
Les chercheurs appellent ça “l’angoisse du jugement social”.
En clair : plus on passe de temps en ligne, plus on a peur d’être jugé. Et à force, ça tue la spontanéité. On devient lisse, prudent, prévisible.
Le besoin de validation numérique a remplacé la curiosité, l’audace, le grain de folie qui faisait notre charme.
Et au Maroc alors ? Le like, nouvelle boussole sociale
Chez nous aussi, le phénomène s’installe. Dans les cafés de Rabat ou les rooftops de Casa, tout le monde cherche la photo parfaite : lumière douce, latte art impeccable, et sourire calibré.
Les stories deviennent des vitrines où l’on expose la version “éditée” de sa vie, pendant que les vraies conversations se font de plus en plus rares.
Les stories deviennent des vitrines où l’on expose la version “éditée” de sa vie, pendant que les vraies conversations se font de plus en plus rares.
Retrouver un peu de naturel dans le digital
Et si on arrêtait de scroller pour respirer un peu ? Peut-être qu’il est temps de revenir à ce qui rendait Internet magique au début : la liberté. Publier pour le plaisir, pas pour plaire. Dire ce qu’on pense, pas ce qui rapporte des likes.
Parce qu’à force de vouloir être parfaits, on en devient… un peu ennuyeux. Et franchement, dans un monde où tout est déjà calibré, un peu de folie ferait du bien.
Parce qu’à force de vouloir être parfaits, on en devient… un peu ennuyeux. Et franchement, dans un monde où tout est déjà calibré, un peu de folie ferait du bien.












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