Il est «le seul pays arabe et africain» à y participer. Selon Al Jazeera , des experts marocains de l’Université Mohammed V de Rabat et de l’Université Mohammed Premier d’Oujda contribuent à ce projet intitulé "Next Generation of Neutrino Telescopes", mais qui est plus connu sous le nom de "Km3Net".
Ce dernier concerne l’installation d’un télescope dans la mer Méditerranée pour observer l’univers, examiner ses sources d’énergie et étudier la façon dont les unités optiques se propagent dans l’univers.
Selon le physicien Yahya Tayalati, enseignant-chercheur à l’Université Mohammed V et coordinateur du projet au Maroc, ce télescope est toujours en construction et sera finalisé d’ici la fin de 2025.
Il explique que ce chantier est une «immense infrastructure de recherche pluridisciplinaire», reposant sur un réseau de télescopes marins spécialisés dans la surveillance des particules de neutrinos. Tayalati indique aussi que c’est en 2009 que la première phase d’études d’ingénierie, d’assemblage et d’exploitation de prototypes a été réalisée, après que la mise en place de ce télescope est devenue «l’un des projets prioritaires en Europe».
Le Maroc est ainsi le seul pays arabe et africain à participer au projet du plus grand télescope marin du monde
Nous cherchons à étudier les propriétés de ces particules à travers leurs oscillations pour mesurer la hiérarchie des masses».
Il précise aussi que la contribution du Maroc consiste à la création d’une unité nationale à la Faculté des sciences de Rabat spécialisée dans la fabrication d’unités optiques numériques pour le télescope et une autre à la Faculté des Sciences d’Oujda, spécialisée dans la fabrication de routeurs électro-optiques."
Al Jazeera