Pourquoi l’école ne nous apprend pas à devenir riches ?
L’enseignement classique forme avant tout de bons salariés, habitués à rechercher la sécurité d’un emploi, souvent dans la fonction publique. Or, cette logique limite la créativité, bride l’innovation et perpétue une dépendance au salariat.
Au Maroc, cette perception est encore dominante dans les familles, qui préfèrent voir leurs enfants obtenir un poste stable plutôt que de les encourager à créer leur propre entreprise. Pourtant, sans entrepreneurs, il n’y a ni innovation, ni emplois, ni richesse durable.
L’entrepreneuriat, clé de la prospérité
La jeunesse marocaine, talentueuse et instruite, dispose aujourd’hui d’outils inédits : financements accessibles, cadre légal favorable, volonté politique affirmée. Mais ce potentiel reste largement sous-exploité, faute d’une culture entrepreneuriale profondément ancrée.
Un État qui donne les moyens… mais encore trop par le financement
Cependant, un déséquilibre persiste :
-Trop d’accent sur le financement, trop peu sur l’accompagnement de proximité.
'Faible intégration de l’éducation entrepreneuriale dans les familles, à l’école et à l’université.
-Manque d’incitation à transformer les passions des jeunes en projets économiques viables.
-Sans mentors, incubateurs, suivi post-financement et surtout sans changement culturel, de nombreux projets financés échouent avant même d’atteindre leur maturité.
L’entrepreneuriat : moteur de développement dans le monde
- États-Unis : culture du “self-made” et rôle des universités (Harvard, Stanford, MIT) qui ont incubé Google, Apple, Facebook, Tesla.
- Corée du Sud : sortie de la pauvreté en une génération grâce aux PME technologiques et à l’innovation.
- Allemagne : puissance économique fondée sur le Mittelstand (PME familiales) soutenu par une éducation technique solide.
- Rwanda : pari sur le numérique et l’entrepreneuriat pour attirer les investissements et créer des emplois pour les jeunes.
Changer la mentalité : famille, école et université
-L’école et l’université doivent intégrer l’éducation financière, la gestion de projet et l’esprit entrepreneurial dès le secondaire.
-La société doit reconnaître et célébrer l’entrepreneur comme un créateur de valeur, au même titre qu’un médecin ou un ingénieur.
Vers un nouveau paradigme
« Ce n’est pas votre salaire qui vous rend riche, mais vos compétences à créer de la valeur. »
Avec la volonté politique , les programmes publics disponibles et les opportunités offertes par la Charte de l’investissement, il est temps de faire de l’entrepreneuriat un choix naturel et valorisé pour nos jeunes diplômés.
C’est ainsi que le Maroc pourra bâtir un avenir émergent, créateur de richesse, d’emplois et de valeur ajoutée.












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