La Digital Nation vantée sur les stands du salon ne manque ni de slogans ni d’ambitions. On promet 100 % de fibre, 70 % de couverture 5G, des datacenters écoresponsables, des services publics full digital. Sur le papier, c’est béton. Mais dans les faits, une autre réalité persiste : celle des zones grises, ni vraiment connectées, ni complètement oubliées.
La fracture numérique n’est plus une ligne entre “connectés” et “non-connectés”. Elle est une stratification. Entre ceux qui ont un débit et ceux qui ont un destin numérique. Entre ceux qui codent et ceux qui cherchent un cybercafé ouvert. Entre les enfants qui explorent ChatGPT et ceux qui n’ont jamais tapé leur nom dans Google.
Le Maroc, pourtant, investit. La stratégie Digital Morocco 2030 parle de connectivité universelle, de formation massive, de hubs régionaux. Mais au-delà des plans et des tableaux de bord, une question revient : qui pilote vraiment l’inclusion ? Parce que le numérique ne se résume pas à des câbles posés dans le sol. Il implique des usages, des compétences, une médiation humaine. Et là, le bilan est plus incertain.
👹 L’avocat du diable : Inclusion ou illusion bien habillée ?
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