Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Seul sur mon tabouret, je gratte encore.
Les murs résonnent d’un vieux blues sans âge,
Chaque note console mon cœur en naufrage.
Jamais seul avec la musique,
Elle me suit, fidèle, c’est mon élixir.
Quand la vie s’emmêle et devient tragique,
Elle m’prend dans ses bras, me fait rev’nir.
J’ai vu des jours noirs, j’ai perdu des amis,
Mais le son d’un piano m’rappelle à la vie.
Même quand l’amour s’enfuit sans bruit,
Y a toujours un refrain qui me sourit.
Jamais seul avec la musique,
Elle me suit, fidèle, c’est mon élixir.
Quand la vie s’emmêle et devient tragique,
Elle m’prend dans ses bras, me fait rev’nir.
Elle coule en moi comme un fleuve tranquille,
Parfois violente, parfois fragile.
Une guitare qui pleure sous mes doigts,
C’est tout ce qu’il me faut quand rien ne va.
Même au bout du monde, même sous la pluie,
J’entends sa voix qui me berce et me suit.
Elle traverse le temps, jamais ne s’efface,
Elle est mon ombre, mon feu, ma place.
Jamais seul avec la musique,
Elle me suit, fidèle, c’est mon élixir.
Quand la vie s’emmêle et devient tragique,
Elle m’prend dans ses bras, me fait rev’nir.
Ohhh, jamais seul, non jamais seul,
Elle est là, elle veille sur moi,
Quand tout part en vrille…
C’est elle qui m’ramène à moi…
Ce poème exprime le lien intime entre le narrateur et la musique, qui devient son refuge face aux épreuves de la vie.
Même lorsque l’amour s’éloigne ou que les amis disparaissent, la mélodie reste fidèle, le guidant comme une lueur dans l’obscurité. La guitare qui pleure sous ses doigts devient sa confidente, portant ses tristesses et ses joies. Le poème s’achève sur une certitude : tant que la musique existe, il ne sera jamais vraiment seul.
Un texte vibrant d’émotion, où le blues devient une voix intérieure, un compagnon de route indéfectible.