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A la marche blanche pour Nahel, un cri de révolte plutôt qu’une minute de silence
Scènes de guérilla urbaine..
Ce qui ne devait être qu'une " marche blanche " s'est très vite transformé, telle une traînée de poudre en des émeutes très violentes et en un mouvement de colère qui a embrasé toute la France
La situation a vite dégénère pour devenir incontrôlable Tensions entre forces de l'ordre et manifestants , 40 mille policiers mobilisés, couvre feu dans plusieurs villes, pillages, mairies incendiées ,saccages , environ 1250 interpellations, dégradations de bâtiments publics, policiers pris à partie dont 250 blessés et 1200 voitures brulées .
La mort du jeune adolescent n'aura finalement servi que l'étincelle. Une nuit d'émeutes et de chaos qui rappelle celle qu'avait vécue la France en 2005 notamment à Aulnay sous bois
À Nanterre, plusieurs milliers de personnes s'étaient rejoints ce jeudi 29 juin pour rendre hommage au jeune Nahel, tué par la police deux jours plut tôt. Plutôt qu’une longue marche silencieuse, les manifestants ont crié leur rage, celle de voir encore l’un d’entre eux mourir face à un policier.
La mort de Nahel, c’est juste l’étincelle et les raisons de la colère ont fait que plutôt qu’une minute de silence , la marche blanche pour Nahel est devenue un cri de révolte de toutes les banlieues de France
" Illégitime " défense !
Face aux émeutes qui secouent la France, élus locaux, responsables associatifs et militants des quartiers populaires partagent un même constat, partout sur le territoire : les services publics sont défaillants pour de plus en plus d’habitants, la police est trop souvent perçue comme hostile et raciste, et les solutions manquent.
Après la mort de Naël, le pouvoir du président Macron se retrouve pris au piège de son aveuglement et de son présidentialisme et autoritarisme démesurés !.
Dans un déni de démocratie, méprisant tous azimuts les français , Macron et le gouvernement d'Élisabeth Bonne n'ont jamais cessé d'envoyer des signaux négatifs en direction du peuple français attisant la haine , les frustrations et la colère !
La Police Nationale accusée de racisme et prise pour cible par les émeutiers
Et sur cette question des violences et brutalités policières , la logique de confrontation entre le refus d'obtempérer et la supposée légitime défense des policiers ne risque pas d'apaiser la rancœur et la colère qui flambe .
Certes , dans toutes les manifestations récentes en France, des centaines de casseurs et d'éléments perturbateurs s'incrustent pour provoquer le désordre et en profiter alors que les forces de police sont obligées de redoubler de brutalité pour ramener l'ordre !
.Alors cellule de crise ou conseil de défense, la France s'achemine vers l'inconnu et Macron , Borne et le ministre de l'intérieur Gerald Darmanin vont certainement tenter d'apaiser les tensions mais sans stigmatiser les forces de police.
Dans un Etat policier, effectivement ,on ne crache pas dans le soupe sinon les syndicats de police pourraient être tentés .
D'ailleurs, vendredi matin la première ministre Elisabeth Borne et Gérard Darmanin ont tenu à rendre hommage aux forces de l'ordre et à les remercier pour leur engagement.
Les nuits de colère dans les quartiers populaires remettent la question des violences policières à l’agenda de l’exécutif. Faute de réponses viables, le gouvernement se contente pour l’instant d’afficher sa compassion et d’exhiber sa fermeté.
.
La révolte de la sous -France !
Dans les banlieues, qui sont des zones de non-France , à force de communautarisme, d'exclusions , de discriminations et de brutalités policières, il y a désormais une fracture profonde et irréversible avec les forces de polices
Et c'est pourquoi les services publics sont pris pour cible , c'est la raison pour laquelle l'autorité de l'Etat français n'est plus respectée et que des maires et des écoles sont brûlées et des commissariats attaqués.
Médiathèques, écoles ou centres sociaux ont été pris pour cibles dans la nuit du 28 au 29 juin dans différentes villes de France. À l’éternelle question de savoir pourquoi, les sciences sociales apportent des réponses de plus en plus précises depuis les émeutes de 2005.
Certes , sans vouloir rendre à César ce qui appartient à Dieu , dans tous les pays du monde aux Etats-Unis comme chez nous au Maroc les manifestations qui dégénèrent et menacent l'ordre public sont réprimées avec brutalité et violence car les gouvernement estiment que leurs fonctions régaliennes leur autorisent de maintenir l'ordre public par la force !
Alors , oui mesdames messieurs du gouvernement le maintien de l'ordre mais il quel prix !? Pour l'heure , toutes les hypothèses sont sur la table à l'Elysée .
A ce sujet, la marge de manœuvre du président Macron semble très faible. Alors ,un nouveau 49.3 ou un revolver 42 mm ! ?
La souffrance de la Sous- France. , la révolte qui gronde et la colère qui flambe , dans une tension à la limite de l'insurrection ne sont que les symptômes d'une crise politique et sociale qui couve et menace la France de lendemains incertains !
Alors , monsieur le président Macron pou qui sonne le glas !?
Hafid Fassi FIHRI
Certes , dans toutes les manifestations récentes en France, des centaines de casseurs et d'éléments perturbateurs s'incrustent pour provoquer le désordre et en profiter alors que les forces de police sont obligées de redoubler de brutalité pour ramener l'ordre !
.Alors cellule de crise ou conseil de défense, la France s'achemine vers l'inconnu et Macron , Borne et le ministre de l'intérieur Gerald Darmanin vont certainement tenter d'apaiser les tensions mais sans stigmatiser les forces de police.
Dans un Etat policier, effectivement ,on ne crache pas dans le soupe sinon les syndicats de police pourraient être tentés .
D'ailleurs, vendredi matin la première ministre Elisabeth Borne et Gérard Darmanin ont tenu à rendre hommage aux forces de l'ordre et à les remercier pour leur engagement.
Les nuits de colère dans les quartiers populaires remettent la question des violences policières à l’agenda de l’exécutif. Faute de réponses viables, le gouvernement se contente pour l’instant d’afficher sa compassion et d’exhiber sa fermeté.
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La révolte de la sous -France !
Dans les banlieues, qui sont des zones de non-France , à force de communautarisme, d'exclusions , de discriminations et de brutalités policières, il y a désormais une fracture profonde et irréversible avec les forces de polices
Et c'est pourquoi les services publics sont pris pour cible , c'est la raison pour laquelle l'autorité de l'Etat français n'est plus respectée et que des maires et des écoles sont brûlées et des commissariats attaqués.
Médiathèques, écoles ou centres sociaux ont été pris pour cibles dans la nuit du 28 au 29 juin dans différentes villes de France. À l’éternelle question de savoir pourquoi, les sciences sociales apportent des réponses de plus en plus précises depuis les émeutes de 2005.
Certes , sans vouloir rendre à César ce qui appartient à Dieu , dans tous les pays du monde aux Etats-Unis comme chez nous au Maroc les manifestations qui dégénèrent et menacent l'ordre public sont réprimées avec brutalité et violence car les gouvernement estiment que leurs fonctions régaliennes leur autorisent de maintenir l'ordre public par la force !
Alors , oui mesdames messieurs du gouvernement le maintien de l'ordre mais il quel prix !? Pour l'heure , toutes les hypothèses sont sur la table à l'Elysée .
A ce sujet, la marge de manœuvre du président Macron semble très faible. Alors ,un nouveau 49.3 ou un revolver 42 mm ! ?
La souffrance de la Sous- France. , la révolte qui gronde et la colère qui flambe , dans une tension à la limite de l'insurrection ne sont que les symptômes d'une crise politique et sociale qui couve et menace la France de lendemains incertains !
Alors , monsieur le président Macron pou qui sonne le glas !?
Hafid Fassi FIHRI
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