Une star, une pièce, une cause
Quand la cultissime Scully de X-Files monte sur scène, ce n’est pas pour chasser des aliens cette fois, mais pour défendre une cause bien réelle : la solidarité.
Le 13 juillet 2025, l’actrice américaine Gillian Anderson a offert une unique représentation de The Cherry Orchard (La Cerisaie), la dernière œuvre du dramaturge russe Anton Tchekhov.
Mise en scène par Rob Ashford et jouée dans le jardin du décorateur britannique Veere Grenney à Tanger, cette performance a réuni un casting cinq étoiles : Derek Jacobi, Michelle Dockery (oui, Lady Mary de Downton Abbey), Samuel West, Alison Oliver… rien que ça.
Le but ? Soutenir des associations locales marocaines engagées dans la protection de l’enfance et la santé.
Quand Tanger devient théâtre à ciel ouvert
Ce n’est pas la première fois que Tanger séduit les artistes, mais cette fois, le combo est rare : une pièce classique, un casting de rêve, et un décor digne d’un film de Wes Anderson (oui, il y a même eu des nappes brodées et des limonades maison).
Les fonds récoltés ont été reversés à trois associations tangéroises : la Crèche de Tanger, l’ALCS (Association de lutte contre le sida), et la Légation américaine – un clin d’œil à l’histoire forte entre la ville et les États-Unis.
L’événement a été orchestré par Madison Cox, paysagiste amoureux du Maroc, connu pour son engagement envers les causes locales.
Sur Insta, Gillian Anderson elle-même a posté un message touchant pour saluer ses partenaires de scène et les équipes marocaines. Une vraie vibe de gratitude et de beauté partagée.
Et si c’était le début d’un festival secret ?
Est-ce que Tanger serait en train de devenir the place to be pour les pièces d’auteur et les performances intimistes ? Un peu comme un Avignon chic et confidentiel, mais en version zellige et thé à la menthe.
Entre le retour du slow tourisme, les résidences d’artistes et l’atmosphère magnétique de la ville blanche, tout semble indiquer que la scène tangéroise pourrait bien se réveiller pour de bon.
En tout cas, une chose est sûre : la culture, quand elle est bien enracinée, elle traverse les mers et les cœurs. Et si Scully a choisi Tanger, c’est peut-être parce qu’au fond, même les icônes de la pop culture ont besoin d’un peu de magie marocaine.












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